Rentrée littéraire : mon programme !

Chers flamants,

A moins de vivre sur une autre planète, vous êtes forcément au courant que nous sommes sur le point d’entrer en collision avec la Rentrée Littéraire. L’arrivée imminente des premiers titres me rend fébrile, curieuse et avide de lectures. Pourtant, j’ai déjà quelques titres dans ma PAL, que je n’avais alors pas commencé, attendant d’être dans cette période euphorisante. Je dois avouer que cette année, moins de titre me font envie, mais j’attends aussi de voir certains premiers retours. Parfois, nous découvrons des trésors des mois et des mois après leur parution.

Je ne vais pas vous mentir, je me suis fait un planning Rentrée Littéraire pour m’organiser et faire les choses dans l’ordre. Bien entendu, n’étant pas « rigide » de nature, je n’ai pas mis des heures auxquelles je dois lire ! La lecture doit rester un plaisir, un loisir, une passion mais en aucun cas une obligation. J’ai donc simplement classé mes livres en ma possessions par ordre de sortie et voici ce que ça donne pour ceux que je possède dores et déjà et j’en profite pour vous donner le lien de mes premiers repérages, publié sur mon blog il y a quelques semaines. 

La salle de bal – Anna Hope – Gallimard

Je suis plongée dedans depuis hier soir et je dois avouée avoir plongé dans l’intrigue par la puissante de la plume de l’auteure, magistrale et percutante, nous faisant ressentir chaque instant, chaque émotion. Bien entendu, je ne peux pas me prononcer plus sur ce roman étant donné que je le commence tout juste. Il sort le 17 août, fait 400 pages et voici sa 4e :

Lors de l’hiver 1911, l’asile d’aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l’enfance. Si elle espère d’abord être rapidement libérée, elle finit par s’habituer à la routine de l’institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l’intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un «mélancolique irlandais». Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris. 
À la tête de l’orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l’eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d’esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John. 

C’est le coeur qui lâche en dernier – Margarett Atwood – Robert Laffont 

Bien que je n’aie pas encore lu La servante écarlate, le nom de l’auteur m’a de suite attiré sur ce titre et cette couverture. J’ai donc envie de le découvrir sous peu, car l’intrigue me plait énormément ! Il sort lui aussi le 17 août et compte 450 pages.

Le nouveau chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, l’auteure de La Servante écarlate
Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture… Aussi, lorsqu’ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n’ont plus rien à perdre.
À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d’oeuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison… ou ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s’installe chez eux avant d’être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n’y est pas : « Je suis affamée de toi. »
Avec C’est le coeur qui lâche en dernier, Margaret Atwood nous livre un roman aussi hilarant qu’inquiétant, une implacable satire de nos vices et travers qui nous enferment dans de viles obsessions quand le monde entier est en passe de disparaître.

Pour te perdre un peu moins – Martin Diwo – Plon

Celui-ci m’a interpellé par son titre. Je me disais en le voyant « mais de quoi est-il réellement question ». Finalement, ce qu’on m’en a dit m’a suffit à l’ajouter à la PAL Rentrée littéraire et je me languis de découvrir ce roman qui, pour sa part, sortira le 24 août et compte 288 pages.

Lui, elle, une histoire universelle. Elle s’en va, il la rêve.

Un garçon, une fille, une histoire universelle. Ils s’aiment, se déchirent, elle s’en va. Lui s’écroule. La jeunesse et l’innocence avec. Un roman qui frappe, âpre, enlevé, emporté, qui ne s’oublie pas. Une signature, une écriture, une voix, une époque, une génération.
« Pendant un temps, tout reste normal. On saute et on rebondit, on s’élance et on atterrit, pourtant la fin est proche, très proche. Lorsqu’on en prend conscience, qu’on réalise que l’on ne saute plus aussi haut qu’avant et qu’on peine à atteindre les sommets que l’on caressait du bout des doigts en se hissant sur la pointe des pieds, il est déjà trop tard. Le fil se détache, et il faudrait courir s’agripper là ou on le peut, mais on ne le fait pas, et on s’élance, certain que tout va rentrer dans l’ordre. La chute n’en est que plus douloureuse. Mort d’inquiétude à l’idée de heurter le sol qui, seconde après seconde, se rapproche, on hurle, on se débat, et plein d’espoir, on attrape le fil encore pendu à notre coeur, mais ce fil, ah ! ce fil, il n’est plus relié à rien. »

La colère de Kurathi Amman -Meena KANDASAMI – Plon (Feux Croisés)

Toujours au coeur de cette rentrée littéraire, j’ai eu envie de dénicher un livre différent, comme un peu atypique, écrit d’une manière non habituelle. J’ai eu le sentiment que La Colère de Kurathi Amman pourrait me plaire. Si j’aime la couverture et ses couleurs, je suis surtout impatience de découvrir l’intrigue de cette histoire, qui sort elle aussi le 24 août et fait 272 pages.

Un roman coup de poing par la nouvelle voix forte de la littérature indienne

« Tu veux que je comprime la tragédie au format Twitter ? Comment peut-on se glisser ainsi au coeur des ténèbres ? »
Comment transformer un drame en fiction ? Pourquoi écrire sur une tuerie qui a eu lieu il y a plus de quarante ans en Inde et sur ses quarante-quatre victimes oubliées par l’histoire ?

À travers les voix aussi diverses que celles des intouchables ou des propriétaires terriens, l’auteur décrit ce massacre, se plaçant sous le patronage de l’irascible déesse Kurathi Amman. Au-delà de l’émotion et de la colère provoquées par ces faits, l’auteur pose la question de la fiction et de ses limites en n’hésitant pas à malmener son lecteur.
Ce roman tendu, entre rage contenue, lyrisme et humour grinçant, nous donne un aperçu des forces qui ont contribué à la création de l’Inde moderne.

Je m’appelle Lucy Barton – Elisabeth Strout – Fayard

C’est le livre de la Rentrée Littéraire que j’ai reçu en tout premier. Pourquoi ne l’ai-je pas encore lu ? Tout simplement parce que je voulais vraiment vous en parler dans la période à laquelle il sort. Mais il me fait mourir d’envie et il est certain que je l’aurais lu avant le 30 août, date de sa sortie pour ses 200 pages.

Hospitalisée à la suite d’une opération, Lucy Barton reçoit la visite impromptue de sa mère, avec laquelle elle avait perdu tout contact. Tandis que celle-ci se perd en commérages, convoquant les fantômes du passé, Lucy se trouve plongée dans les souvenirs de son enfance dans une petite ville de l’Illinois – la pauvreté extrême, honteuse, la rudesse de son père, et finalement son départ pour New York, qui l’a définitivement isolée des siens. Peu à peu, Lucy est amenée à évoquer son propre mariage, ses deux filles, et ses débuts de romancière dans le New York des années 1980. Une vie entière se déploie à travers le récit lucide et pétri d’humanité de Lucy, tout en éclairant la relation entre une mère et sa fille, faite d’incompréhension, d’incommunicabilité, mais aussi d’une entente profonde.
Salué comme un chef-d’oeuvre par la critique littéraire aux États-Unis, Je m’appelle Lucy Barton est un grand roman contemporain sur la solitude, le désir et l’amour.

La maison des Turner -Angela Flournoy – Les Escales

Ce titre fait déjà parler de lui et il me tarde de mettre le nez dedans, comme chacun des titres que je vous présente aujourd’hui, d’ailleurs. La maison des Turner sera disponible dès le 31 août, pile avant la rentrée scolaire, aucune excuse pour le rater. Et ce n’est que 352 pages.

Cela fait plus de cinquante ans que la famille Turner habite Yarrow Street, rue paisible d’un quartier pauvre de Detroit. La maison a vu la naissance des treize enfants et d’une foule de petits-enfants, mais aussi la déchéance de la ville et la mort du père.
Quand Viola, la matriarche, tombe malade, les enfants Turner reviennent pour décider du sort de la maison qui n’a désormais plus aucune valeur, la crise des subprimes étant passée par là.
Garder la maison pour ne pas oublier le passé ou la vendre et aller de l’avant ? Face à ce choix, tous les Turner, de Cha-Cha, le grand frère et désormais chef de famille, à Lelah, la petite dernière, se réunissent. Et s’il fallait chercher dans les secrets et la mythologie familiale pour trouver la clef de l’avenir des Turner et de leur maison ?

Linea Nigra – Sophie Adriansen – Fleuve 

Et le dernier que je vous présente aujourd’hui m’enthousiasme énormément, même s’il ne sort que mi-septembre ! Joli pavé, je suis déjà presque certaine de l’aimer autant que j’avais aimé, l’an dernier, Le syndrome de la vitre étoilée. A paraitre le 14 septembre. (La couverture que je vous présente est celle du livre en version numérique).

 » À la maternité, on ne délivre aucun diplôme.
Chaque femme fait de son mieux.  » 

Stéphanie est enceinte. Stéphanie est confiante. Son chemin vers la maternité semble aussi nettement tracé que la ligne brune apparue à la verticale de son ventre.
Mais le doute s’installe. Et si elle mettait en jeu bien plus que prévu, dans son corps, dans son couple, dans son existence ? Est-elle vraiment prête à devenir mère et à vivre le tsunami qui s’annonce ? Peut-on se préparer à l’inconnu ?
Baby blues, jalousies, sexualité, hérédité, obstétrique, nuits blanches, ventres vides et ventres pleins, bonnes ou mauvaises raisons d’être mère. C’est tout cela et bien plus encore que raconte
Linea nigra, à travers le parcours de Stéphanie et des femmes qu’elle croise. En trame de fond de ce roman kaléidoscopique, un combat : le droit de chacune à disposer de son corps.

Un vibrant état des lieux de la maternité.
Une histoire d’amour inoubliable.
Un portrait de femme libérateur. 


Allez, je vous laisse et je me mets au travail ! Mais quel bonheur de découvrir ces titres ! Comme je vous le disais, je suis super enthousiaste pour cette Rentrée littéraire et j’ai envie de découvrir et découvrir encore et toujours. Bonne soirée les flamants et dites moi si vous êtes parés pour cette rentrée 2017. 

PS : donc si je respecte bien mon programme, je devrais vous présenter les livres aux alentours de la date de sortie, on se retrouve donc d’ici peu pour La salle de bal et C’est le coeur qui lâche en dernier. La semaine suivante nous parlerons normalement de Pour te perdre un peu moins et de La Colère de Kurathi Amman. Etc. Mais j’ai probablement d’autres titres qui viendront s’intercaler.

Crédit photo illustration rentrée littéraire : Freepik

25 réflexions sur “Rentrée littéraire : mon programme !

  1. Vampilou fait son Cinéma dit :

    « La Salle de Bal » a l’air absolument sublime et ce que tu en dis déjà me donne super envie de lire ta chronique ma belle ! Je ne connais pas du tout Margaret Atwood, mais évidemment je n’arrête pas d’en entendre parler, alors ça m’intrigue terriblement 😃

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  2. entrelespages dit :

    J’ai aussi noté le Atwood. Je vais faire un bilan aussi car j’ai relevé plein de titres, même des titres précédents d’auteurs dont on va parler dans les prochaines semaines. Je ne sais pas si ma phrase est française… :-s

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  3. NovaBaby dit :

    Je n’avais pas vu passer Linea Nigra, tiens, il a l’air très intéressant, j’ai donc hâte d’avoir ton avis ! (j’aime bien tout ce qui désacralise un peu la maternité de manière générale)

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