Publié aux éditions Fleuve – 14 septembre 2017 -493 pages
Merci à Fleuve pour cette lecture
Ce roman est celui d’un amour naissant entre un homme et une femme. Ce roman est celui de cette femme bientôt mère. Et avant cela, enceinte. Entre ces deux états, un accouchement. Une fin et un début à la fois. La ligne noire verticale apparue sur le ventre de Stéphanie annonce ce tsunami, ce condensé fiévreux d’existence que provoque la maternité.
À la maternité, on ne délivre aucun diplôme. Chaque femme fait de son mieux.
L’an dernier, je découvrais la plume de l’auteure avec Le syndrome de la vitre étoilée. Ce roman m’avait énormément plu, parlé. Était alors évoqué le désir d’enfant et la liberté, les normes et le fait de s’y conformer ou au contraire de s’abreuver de liberté. Linea Nigra remet en scène Stéphanie, notre femme de caractère, et Luc, qu’elle a rencontré à la fin du récit. Tout aussi fascinant, le roman nous entraine cette fois-ci sur le parcours de la maternité et sur ce qu’être femme signifie pendant cette période. Y seront aussi abordés avec justesse, les violences médicales. Lire la suite