Publié aux éditions Robert Laffont – Pavillons – 17 août 2017 – 450 pages
Merci à Netgalley et Robert Laffont pour cette lecture
Le nouveau chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, l’auteure de La Servante écarlate.
Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture… Aussi, lorsqu’ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n’ont plus rien à perdre.
À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d’oeuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison… ou ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s’installe chez eux avant d’être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n’y est pas : « Je suis affamée de toi. »
Avec C’est le coeur qui lâche en dernier, Margaret Atwood nous livre un roman aussi hilarant qu’inquiétant, une implacable satire de nos vices et travers qui nous enferment dans de viles obsessions quand le monde entier est en passe de disparaître.
Je suis certaine que vous connaissez le nom de l’auteure pour son roman La servante écarlate, récemment adaptée en série TV. Dystopie profondément féministe, elle a fait du bruit et apparemment devenue incontournable. Je compte bien la lire d’ailleurs, mais je n’ai pas pu résister à cette nouveauté de Rentrée littéraire chez Robert Laffont. Je tenais donc à remercier Netgalley et Robert Laffont pour cette lecture sympathique. Si le début du roman et même je dirai sa première moitié me laissait présager d’un coup de cœur, ce ne fut pas le cas malheureusement, mais il n’empêche que c’est un très bon roman qui pousse sur des pistes de réflexion solides, sans hésiter à jouer avec des codes clichés et sarcastiques.