[Chronique] Lune Rouge de Julia M.Tean

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Publié chez Rebelle Editions – Collection Chimères – 2015 – 451 pages

resumeDepuis trente ans, le même scénario morbide se répète. De 1963 à 1983, trois femmes ont froidement assassiné l’homme qu’elles aimaient. 1992. Lana Jiang souffre de troubles bipolaires et de cauchemars récurrents. Persuadée d’être condamnée à tuer l’homme dont elle tombera amoureuse, elle est internée en hôpital psychiatrique. Mais les portes de l’hôpital ne sont que de maigres protections face à la malédiction qui pèse sur elle. Et l’amour peut surgir là où l’on ne l’attend pas…

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Comment en suis-je venue à acheter ce livre est sans doute une précision que j’ai envie de vous apporter aujourd’hui. La couverture. Elle m’a de suite attirée et possédée (bravo !). Cette couverture m’a intriguée comme jamais et la 4ième encore plus. Une histoire qui se situe en 1992, génial, ça change. Dans un hôpital psychiatrique ? Malédiction ? Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre. Et c’est un choix que je ne regrette absolument pas car cette lecture est un immense coup de cœur. Un livre qui m’a hypnotisée, chamboulée, absorbée, un livre que je ne voulais plus lâcher avant de connaître le dénouement final et que j’ai ensuite quitté à regret. C’était ma première lecture de Julia M.Tean et ce ne sera pas la dernière, c’est certain.

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Lana Jiang fait de nombreux cauchemars depuis qu’elle a 8 ans. Sur les conseils de son ami bibliothécaire elle les couche sur papier et publie un livre qui connaît très vite un immense succès. Lana se croit alors enfin débarrassée de ses horribles visions et de ses troubles bipolaires. Malheureusement, l’ouvrage ne la délivre pas et Lana va devoir comprendre de quoi il est réellement question. Discernant rapidement qu’une malédiction poussant des femmes à tuer l’homme qu’elles aiment pèse sur elle, la jeune femme n’hésite pas et décide de se faire interner. Pour se protéger, pour protéger ceux qu’elle aime et pour ne pas tomber amoureuse. Mais peut-elle vraiment échapper à son sort ? Peut-on défier le destin ? Et si l’amour de sa vie se trouvait entre les murs de cet hôpital ? Est-elle vraiment à l’abri ? Et surtout a-t-elle vraiment besoin de soins en hôpital psychiatrique ? Son cas fait s’arracher les cheveux à tous les spécialistes, à commencer par son propre père…Qui pourra l’aider ?

C’est dans une histoire captivante que nous entraîne l’auteure, une histoire riche et intense, un joli pavé qu’on dévore avec avidité. Tout dans ce livre est fait pour vous entraîner du début à la fin, pour vous empêcher de reposer le livre avant d’en connaître le dénouement. Un rythme parfaitement étudié, chaque temps « mort » étant pour mieux préparer la suite, chaque moment « érotique » donnant de l’intensité à l’enchaînement du récit et faisant monter une tension sanglante, oppressante, pesante. L’auteure a su manier dans ce livre un mélange des genres à la perfection : thriller psychologique, fantastique, romance érotique (pour les non fans du genre sachez que c’est loin d’être au premier plan). Tout s’imbrique à merveille et de manière pertinente sous fond d’une mythologie hors du commun, somptueusement développée, riche et unique aux accents d’Egypte antique. Les personnages sont attachants en particulier Lana et Keisuke, les deux principaux. Mais chaque personnage secondaire est également un élément important de l’histoire, apportant sa contribution au puzzle général qu’est la malédiction dont Lana est prisonnière.

Car non vous l’aurez vite compris, Lana n’est pas « folle ». Lana n’est pas bipolaire, n’est pas schizophrène, ne simule pas, n’est pas dépressive, n’est pas somnambule. Lana est possédée par une entité mystérieuse, une puissante déesse qui exige un sacrifice pour renaître de ses cendres. Une déesse dont les convictions féministes sont poussées à l’extrême et qui ne rêve que de faire couler le sang. Il serait dommage ici d’en dire plus sur cette entité, son pouvoir, son mode de communication tant l’auteure sait ménager son suspens au fil des pages et faire monter la tension, la peur, l’emprise crescendo. La question qui se pose ici est alors bien claire : Lana peut-elle échapper à son destin, le déjouer ? Peut-elle échapper à l’amour dans les murs d’un hôpital psychiatrique ? C’est alors qu’intervient Keisuke, un jeune homme infirmier très doux, patient et qui semble comprendre Lana mieux que personne. Mieux que sa meilleure amie April qui pourtant lui reste fidèle, mieux que ses parents qui sont perdus, dépassés.

Julia M. Tean a su créer des personnages très intéressants, complexes et attachants. Nous avons de suite envie d’aider Lana qui est une jeune femme adorable, qui a peur de son destin, qui a toujours vécu sous le joug de cauchemars sanguinaires. Mais c’est une femme qui veut malgré tout vivre et avancer. Lorsqu’elle perd espoir et se sent submergée nous avons mal pour elle, avec elle. Nous ressentons énormément d’empathie pour ce personnage torturé. Sa rencontre avec Keisuke apporte une certaine lumière dans sa vie ténébreuse, un équilibre qu’elle n’attendait plus mais implique aussi le danger de tomber amoureuse, de tuer l’homme dont elle est éprise et donc accomplir le terrible destin qui semble la suivre où qu’elle aille. Keisuke est un jeune homme doué d’empathie, très doux, patient, intelligent, brillant. Nous aimons le voir près de Lana et lui aussi passera par des épreuves très difficiles pour sauver la femme dont il tombe amoureux. La romance entre eux est sublime…En dire plus serait ici gâcher l’histoire, le plaisir de la découverte et les frissons de l’amour naissant. Là où l’auteure a réussi c’est dans l’art de « faire souffrir les personnages principaux dont le lecteur s’est épris pour qu’il les aime encore plus et que le roman soit encore plus addictif ».

La tension dans ce roman est palpable. Parfois sanglante, parfois oppressante. S’alternant avec des moments de joie, d’allégresse. Un sublime affrontement entre lumière et ténèbres, amour et haine, yin et yang. La plume de Julia sait nous faire passer par tout un tas d’émotions, sans détours. C’est direct, franc mais aussi poétique et enivrant. Addictif, ce roman vous fait passer par un tas d’émotions, vous fait voyager dans le temps, dans les rêves et vous partez avec Lana à la découverte d’un destin sombre et tragique. La mythologie développée dans ce roman est unique et parfaitement travaillée. Nous entrons dedans et comprenant tous les rouages, les désirs de la déesse et ses pouvoirs, ses fondements et sa colère. Le temps de Lana et Keisuke est compté car tout destin doit s’accomplir, c’est une véritable course contre la montre pour la survie qui s’engage et le lecteur les suit tenu en haleine par des rebondissements et des découvertes toujours plus captivants.

enbrefUn roman sous tension constante, mélangeant brillamment les genres, passant du fantastique au thriller psychologique ou à la romance érotique à l’aide d’une mythologie parfaitement développée et captivante. Des personnages attachants et torturés, une plume sublime, directe et addictive. Le lecteur est tenu en haleine dès le début et ne peut reposer le livre avant de connaître le dénouement final, véritable explosion de sensations.

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[Chronique] Les Larmes Rouges Tome 3 Quintessence de Georgia Caldera

couv61437284Paru aux Editions J’ai lu dans la collection Darklight

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« La clé du pouvoir se cache dans le sang. »
Alors que la relation d’Henri et Cornélia connaissait enfin une accalmie après les épreuves, l’arrivée surprise d’un fantôme du passé fait voler en éclats toutes leurs certitudes. Ces retrouvailles peuvent-elles être encore plus dangereuses que le Roi Sombre lui-même ?


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Voici donc le tome qui clôt cette sublime trilogie. Un peu plus court que les deux précédents il n’en est pas moins abouti. Je ne vais pas vous refaire le topo sur le style de l’auteure, je crois que les deux précédentes chroniques vous suffisent à comprendre la magie qu’elle est en mesure d’opérer.

Alors que Cornélia et Henri pensait pouvoir profiter un peu de leur amour, voilà qu’un fantôme du passé resurgit et réclame son droit…Sa femme. Et oui, Maxime n’est pas mort et souhaite récupérer Cornélia. Mais la jeune femme, éperdument amoureuse d’Henri ne l’entend pas de la même manière et va, de nouveau tenir tête à tout le monde. Elle ne conçoit plus sa vie sans Henri. Pendant ce temps, la puissance d’Avoriel est plus menaçante que jamais et sa sortie de terre est imminente. Piégeant Seraphin dans des songes, il tente de faire de même avec Cornélia. Il a donc trouvé de nouveau comment l’atteindre et souhaite plus que jamais la retrouver. C’est donc dans ce troisième et dernier tome que tout va se jouer, le combat final y ayant finalement place.

C’est sans doute le tome le plus funeste, le plus sombre et qui conclut cette trilogie à merveille. Les personnages sont soumis à de rudes épreuves et vont tout faire pour éliminer le roi sombre et reprendre en main leurs propres existences. Nous en apprenons beaucoup sur le monarque et les épreuves qu’il a franchi au cours de sa vie. Cependant, rien ne le rend moins antipathique, rien n’excuse sa cruauté et soif de pouvoir sans fin. Dans ce tome, Henri est affaibli et les rôles vont quelque peu s’inverser puisque Cornélia décide de prendre les choses en mains et d’affronter son plus terrible cauchemar. Devenue plus vampire qu’humaine, elle dispose de forces qu’elle pense suffisantes pour mener son combat. Mais Avoriel ne va pas se laisser faire aussi facilement. Le monde dans lequel vit Avoriel est terrifiant, très sombre et dépourvu de tout espoir. Le tableau peint par Georgia Caldera est saisissant, angoissant, funeste.

La fin du tome est parfaite selon moi, même si l’épilogue est très court il nous permet de savoir où en sont nos personnages et c’est tout à fait le genre de fin que j’espérais. J’ai eu bien du mal à quitter Henri et Cornélia et je sais que cette histoire restera pour moi un véritable coup de coeur rempli de notes sombres et de lueurs d’espoir.

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Une fin parfaite, un tome 3 à la hauteur des deux précédents. Une histoire magique, teintée d’espoir dans un monde sombre et funeste. Une écriture éblouissante et tellement élégante qu’il est impossible d’oublier cette histoire. Henri et Cornélia sont deux personnages uniques et qui resteront dans mon coeur.

MANOTE

20/20

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Vous l’aurez compris, j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette saga. Je suis tombée amoureuse de l’écriture unique de Georgia Caldera et de ses personnages si bien construits. L’auteure marie avec talent le funeste et le romantique, l’amour et le désespoir, la noirceur d’âme avec la rédemption, le gothique avec la délicatesse et le tout est juste une merveille de raffinement, une drogue pour laquelle on reconnaît très facilement l’assuétude. Une romance sublime, juste comme il faut. Des personnages forts, plein de contrastes, de reliefs, de démons et d’amour. Énorme coup de foudre pour Henri, qui non seulement est mystérieux mais tellement plein d’amour et de souffrances. J’ai adoré aussi Cornélia qui est une jeune femme brisée mais qui n’aspire plus qu’à se reconstruire et connaître l’existence paisible qu’elle mérite auprès de celui qu’elle a choisi. Une trilogie époustouflante, toxique, qu’on quitte à grand regret tant on est en manque après la dernière page. Longue vie à Henri et Cornélia. Bravo Georgia Caldera, vous avez su m’embarquer, me rendre captive de votre histoire, bravo pour savoir mêler avec autant de grâce sexe, romance, vampires, sang et horreur, bravo pour le gothique si délicat, véritable perle du genre.

C’est donc une note globale de 20/20 que je donne à la trilogie Les Larmes Rouges de Georgia Caldera. Pour terminer, quelques illustrations réalisées par l’auteur (talentueuse aussi dans ce domaine).

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[Chronique] Les Larmes Rouges, Tome 2 Déliquescence de Georgia Caldera

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Paru aux Editions J’ai Lu dans la collection Darklight

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« Les réminiscences n’étaient que le commencement… »
Le voile a été levé sur les étranges rêves de Cornélia mais elle est plus que jamais en danger. Pourtant, la seule prudence n’est pas ce qui la pousse à rester auprès de Henri. Progressivement, leurs liens se renforcent bien que l’ombre du passé plane sur leur relation…
Pire encore, pour assurer leur protection contre Avoriel, ils doivent retourner à Reddening House où Cornélia a été témoin des horreurs que peuvent commettre ses habitants. Déjà angoissée, la jeune femme se noie de plus en plus dans de bien surprenantes visions…

 

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Cornélia sait désormais tout de ses étranges et terrifiants rêves et visions et tente dorénavant d’accorder totalement sa confiance à Henri. Les liens sentimentaux se resserrent entre les deux compagnons mais les événements s’annoncent sombres et dangereux. Pour fuir l’insécurité que représente désormais Rougemont, ils se rendent à Reddening House, ce qui glace le sang de Cornélia car il y a vu des choses qu’elle souhaiterait n’avoir jamais vu. De plus, elle est à nouveau assaillie de visions au sujet d’un jeune homme en détresse et va se donner pour but de le retrouver. Avoriel tente plus que jamais de retrouver la jeune femme et va tenter par tous les moyens de la localiser.

Ce second tome est, selon moi, tout aussi abouti que le premier et l’écriture y est toujours aussi raffinée, sombre, élégante et addictive. Il y a toujours cette noirceur, ce côté funeste mêlé à la beauté des sentiments et de l’espoir, sans oublier le sang et la nature des vampires. On dévore le lire tant Henri et Cornélia vivent une histoire fascinante. Cornélia est plus têtue, impulsive et déterminée que jamais et se met toujours dans des situations dangereuses. Henri est toujours aussi amoureux et protecteur et c’est un personnage que nous voyons évoluer, changer. Le bonheur qu’ils partagent est plutôt de courte durée tant les événements qui se préparent annoncent de bien difficiles épreuves. Nous en apprenons aussi beaucoup plus sur Henri, ce qui le rend encore plus touchant et attachant, tout en étant impressionnant.

enbref

Un second tome à la hauteur du précédent, toujours autant page turner grâce à la plume magique de Georgia Caldera. Henri, jaloux et possessif mais tellement patient n’est pas pour rien dans cette addiction, et les scènes d’horreur et de sang nous font encore plus apprécier les instants de romance. Une suite parfaite qui nous dirige tout droit vers le tome 3.

MANOTE

20/20

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[Chronique] Les Larmes Rouges, Tome 1 Réminiscences de Georgia Caldera

 

 
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Paru aux Editions J’ai Lu dans la collection Darklightresume

« Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles… »
Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!

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Attention SAGA COUP DE COEUR. Je vais chroniquer tome après tome, bien évidement si vous n’avez pas encore lu le tome 1, n’allez pas lire les chroniques des deux autres tomes au risque de vous faire spoiler.

Cornélia, jeune femme de 19 ans décide d’en finir avec la vie. Sa mère et sa meilleure amie sont mortes, son père ne s’occupe pas d’elle et cette mystérieuse voix dans sa tête la pousse à quitter ce monde. Mais la tentative de Cornélia échoue et après plusieurs mois de soins, son père décide d’émenager avec elle dans leur manoir de Rougemont. Là-bas, Cornélia va faire connaissance avec son mystérieux sauveur, celui qui l’a sauvé de la noyade lors de sa tentative de suicide, Henri de Maltombes. Mais elle va également être assaillie de cauchemars et visions terrifiantes. Intriguée par Henri, elle ne peut rester loin de lui et ce malgré les mises en garde et la terreur qu’il inspire au reste des habitants de la petite commune. Pourquoi Cornélia se sent-elle tant connectée à lui ? Pourquoi est-elle autant intriguée, voir subjuguée par ce curieux personnage au comportement pour le moins déroutant ?

L’écriture de Georgia Caldera est juste magique, poétique, romantique et lugubre à la fois. Dès les premières pages il est difficile de lâcher le livre et nous avançons dans un univers sombre, raffiné et gothique, juste qu’il faut pour sombrer avec elle et tomber littéralement amoureux de sa plume. J’avais beaucoup aimé son style avec Victorian Fantasy mais là, c’est un véritable bijou. Les personnages sont merveilleusement crées et j’ai aimé chacun d’entre eux pour des raisons différentes.

Cornélia va devoir affronter son passé, celui qu’elle a oublié depuis si longtemps. Elle va comprendre qui elle est, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle est loin d’être une jeune femme ordinaire. Aux côtés d’Henri dont la présence lui sera vite indispensable, elle va avancer sur ce chemin périlleux de la réminiscence. Elle ignore ce à quoi elle est exposée mais Henri est là pour la protéger. Cornélia est une jeune femme impulsive et têtue qui a bien de mal à écouter les recommandations de son entourage (en particulier celles d’Henri) et n’en fait qu’à sa tête. Elle est douce et discrète mais malgré tout pourvue d’un fort caractère…auquel va devoir se confronter Henri.

Henri est un homme mystérieux et même s’il n’en est fait mention nulle part sur la 4ième de couverture nous devinons très vite ce qu’il est…un vampire. Mais ici le personnage du vampire est traité avec justesse et de manière funeste. Nous sommes loin des romances -vampires pour adolescents. Henri est le gros point fort de cette série. Un homme froid, distant, solitaire mais…tellement plus que cela. Je n’ai pas envie d’en dire beaucoup plus car cela serait vous gâcher le plaisir de le découvrir mais on tombe amoureuse de ce personnage, non pour son physique mais pour ce qu’il est.

Le méchant de l’histoire est un vrai bon méchant sans concessions aucune. Il n’est aucunement sympathique et à mesure que nous avançons dans l’histoire nous en apprenons un peu plus sur lui et ses aspirations. Il fait froid dans le dos, et ça nous tient en haleine tout au long de la lecture. Les autres personnages ont également beaucoup d’intérêt et tous un rôle à jouer. La cour des vampires est loyale, fidèle et dévouée à son prince et cela renforce la cohésion entre les différents personnages.

Que dire ? Qu’on ne voit pas passer le temps et qu’on dévore les 768 pages sans même sans rendre compte et qu’on en redemande…Ce qui explique que j’ai lu cette trilogie très rapidement, en l’espace d’une semaine (le temps de recevoir les deux autres tomes). Cette saga est un véritable bijou, un coup de coeur absolu. Je vais donc vous poster dans les jours qui viennent les chroniques des tomes 2 et 3 et un bilan de la saga en fin de chronique du 3.

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Une histoire funeste et gothique juste ce qu’il faut, un bijou dans le monde des vampires, le tout porté par une écriture raffinée, élégante et tellement addictive. Des personnages auxquels on succombe tant ils sonnent vrais, un récit qu’on voudrait lire encore et encore. Georgia Caldera a un don : celui de créer des personnages masculins au caractère bien affirmé mais irresisistible, et de nous emporter dans ses histoires. Une romance tellement belle qu’on ne peut qu’en vouloir plus.

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