Premières lignes : Riverkeep de Martin Stewart, la jolie nouveauté Page Turners

Chers lecteurs,

Le rythme est pris pour ce rendez-vous du dimanche. J’ai découvert ce rendez-vous chez ma copine Olivia de La Couleur des mots, mais je connais très bien le blog dont il est issu, Ma Lecturothèque.

Voici le principe de « Premières Lignes » expliqué par la créatrice du rendez-vous :

Chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Mettez le lien de votre RDV en commentaire de l’article, et je dresserai une petite liste. Elle est actualisée chaque semaine en fonction des participant.e.s.

Facile et sympa, non ? Alors, c’est parti !

Le roman que j’ai choisi aujourd’hui est une nouveauté jeunesse qui m’a de suite interpellée de par la beauté de la couverture. Y a pas  dire mais ce genre de couverture, superbement illustré ça attire de suite mon oeil. Et me voilà donc à le lire très prochainement. Et il y a une carte au début du livre, j’adore ça !

Chapitre 1

Li Danèk garder.
La vie préservez et ceux quel eau a pris retrover.
Les évents consignez dans la voix del fleuve
Et dignaument agir.
Registre du garde-fleuve, vol. I, p.

-Tu as les mains qui tremblent, Wulliam
Wull haussa les épaules et déplaça ses mains sur la tasse.
-Y fait froid.
Pappa éclata de rire, projetant un souffle piquant de tabac lakoris.
-L’est pas du froid, ça. Le froid, l’est quand t’as les zoeils qui te grattent dès que tu clignes, quand ça te fait de respirer. Tantôt, ce sera toi le garde-fleuve. Le Riverkeep comme on appelle. Tu vas t’accoutumer bein vite.
– Mais je ne suis pas encore garde-fleuve, protesta Wulliam
Jamais, songea-t-il.
Pappa resserra un noeud avant de reprendre sa position accroupie.
– Tu vas voir qu’une semaine passe comme rein, mon drôle, dit-il. L’temps paraît long pour la jeunesse, mais t’inquiète pas : tu seras point jeune bein longtemps.

 

Riverkeep de Martin Stewart – Page Turners Roman (Milan) – Publié le 07 mars 2018 – 378 pages

Résumé :
Le fleuve Danèk, sur lequel travaillent Wull et son père, charrie cadavres et créatures maléfiques…
Quand le destin cruel s’abat sur Pappa, Wull va devoir avancer et inventer pour survivre et tenter de sauver son père.
Un futur classique, aux accents de « Moby Dick » dark, à mettre entre les mains de tous les fans de la série « L’Épouvanteur ».
Autre résumé, plus complet, celui de la 4e de couverture :
Le fleuve Danèk charrie cadavres et créatures maléfiques. Wull va avoir seize ans : bientôt, il reprendra la charge de son père, le Riverkeep, et devra veiller sur les eaux du fleuve.
Mais un jour, tout bascule.
Son père est entraîné dans l’eau par une force inconnue. Quand il réapparaît, hagard et agressif, il ne reconnaît plus son fils et ne se nourri que de têtes de poissons… il semble possédé par un esprit mauvais.
Wull apprend qu’une essence, contenue dans un monstre marin millénaire, pourrait le guérir. Sur sa pauvre barque, il se lance dans une quête désespérée. Au fil de l’eau glacée et des rencontres bizarres, il découvre un monde nouveau, lui qui n’a jamais quitté la batellerie.
Une épopée terrifiante, qui va bouleverser sa vie.
J’ai hâte de le lire !

Je vous souhaite un bon dimanche  et de belles lectures.

8 réflexions sur “Premières lignes : Riverkeep de Martin Stewart, la jolie nouveauté Page Turners

Un petit mot ? Une réaction ? Une émotion à partager ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.