[Chronique] Calendar Girl – Février d’Audrey Carlan

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Publié aux éditions Hugo NewRomance – 2 février 2017 – 153 pages

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Mia se rend à Seattle où elle sera la muse d’un célèbre peintre français.

L’amour sur toile, tel est le titre de l’œuvre du bel artiste avec lequel elle va partager ce mois qui sera riche en émotions. Il faut dire qu’Alec est surprenant dans son travail et qu’il a cette manie si sexy d’utiliser des expressions françaises lorsqu’il s’adresse à Mia.

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Après avoir succombé à l’histoire de Mia (et aux charmes de Wes) dans le premier tome, celui consacré au mois de janvier et qui plantait le décor de l’année à venir, j’ai décidé de poursuivre ma lecture de la série. J’ai vu pas mal d’avis négatifs et de déceptions sur ce mois de février et j’avoue que je me suis lancée un peu à reculons dans ce second tome. Pourtant, chez moi, ça a marché parfaitement ! Rien ne m’a véritablement choqué, j’ai aimé les valeurs et concepts que l’auteur tente de faire passer au travers de Mia. Cette jeune femme a un caractère parfois agaçant, mais heureusement, si elle était lisse et parfaite, quel ennui. Bref, voici mon avis sur ce mois de février, le mois le plus court de l’année, mais certainement pas le moins chaud pour notre escort ! ATTENTION : SPOILERS SUR LE PREMIER TOME

Légèrement à contrecœur, Mia laissait Wes derrière elle. Elle le sait, il occupe une place à part dans son cœur, c’est de l’amour et si elle doit lui revenir alors elle le fera à la fin de sa mission. Car cette mission, Mia souhaite la mener à son terme. Certes pour rembourser la dette incroyable de son père, toujours dans le coma, mais aussi pour elle. Elle a besoin de se construire sur de nouvelles bases, de se laisser porter et de comprendre sa féminité et qui elle est véritablement. Alors vous allez me dire : et en quoi faire escort l’aide ? Et bien, sachez que, pour le moment en tout cas, chaque homme est soigneusement choisi et apporte quelque chose à Mia. S’ils sont clients, Mia n’est pas pour autant perdante. Et puis, la nudité et les relations sexuelles n’ont rien d’obligatoire, par conséquent, Mia a le choix. Si dans ce tome 2, le choix est très rapidement fait, au point que l’on puisse s’interroger quelques instants sur ses sentiments pour Wes, nos doutes sont vite balayés par la notion d’amour qui sera développée dans le livre. Je ne peux pas vous en dire plus, mais sachez qu’Alec, le jeune artiste français, va apporter beaucoup de choses à Mia et pas seulement des orgasmes.

Notre nouvel homme du calendrier est donc Alec Dubois, un artiste français connu mondialement. Ses œuvres éblouissent et il vit de son art, en travaillant dur. Pour sa prochaine série et exposition, Alec avait besoin d’une muse et c’est sur Mia que s’est porté son choix. Si la première rencontre entre nos deux personnages se déroule d’une manière particulière et nous rappelle à quel point Mia est maladroite (et aime les chaussettes de Noël), l’alchimie entre eux ne mettra que quelques secondes à les surprendre. Alec c’est le feu de la passion, de l’amour, de l’art et de l’instant présent. Il donne tout pour ce qu’il aime au moment présent sans trop se soucier de l’avenir. Il va donc apprendre à Mia une nouvelle forme d’amour et de respect de soi. Mais au-delà, exigeant de la belle de poser nue la majorité du temps, c’est de son corps qu’il tombe amoureux et il va tout faire pour qu’elle prenne conscience de sa beauté particulière. Qu’importe qu’elle ne fasse pas une taille 34, sa beauté est un tout. Alec a une approche sensible du corps, qu’il soit masculin ou féminin. Un profond respect anime son regard et il est alors capable de peindre des tableaux vibrants d’émotion. Pour Mia, ce sera une série d’épreuves auxquelles elle ne s’attendait pas.

Le style de l’auteur reste parfaitement conforme au tome précédent, même si ici nous avons droit à quelques mots d’amour ou pas en français. N’allant jamais dans la vulgarité, elle veille à rester dans le respect, sans pour autant faire des scènes érotiques quelque chose de succinct. Une chose est certaine, Mia va connaitre beaucoup d’orgasmes et une relation profonde. L’artiste nous expliquera qu’il ne baise pas, mais fait l’amour (en français dans le texte). Au-delà de cela, bien entendu, Audrey Carlan a chargé Tante Millie de choisir un très bel homme, très différent de Wes. En parlant de Wes, sachez qu’il ne sera pas abandonné pour autant ici. Au contraire, même, Mia apprendra tellement d’Alec que le premier homme de l’année trouvera une place toute particulière. Ce tome se déroule principalement à huis clos, alternant entre l’appartement et l’atelier qui sont dans le même immeuble et ici, très peu de personnages secondaires viendront prendre place. Certes, il y a les assistants d’Alec et un autre modèle, mais véritablement, le mois se déroule entre Alec et Mia. Mia ne perd pas sa hargne et son humour et elle aura parfois des réactions un peu brutales et des hésitations agaçantes. Mais n’oublions pas qu’après tout, son métier est nouveau pour elle et que de temps à autre, elle est en droit de se poser des questions.

Pour finir, ce que je retiens de ce tome c’est qu’il n’y a pas qu’une seule manière d’aimer, que la durée n’a pas toujours d’importance et que la passion se trouve dans l’instant. Le sexe sans certitude de l’avenir n’a rien de mauvais tant que les deux personnes sont consentantes et en tirent du plaisir. De plus, c’est une vision de la féminité assez intéressante qui nous est offerte ici par l’auteure et j’ai aimé voir Mia se métamorphoser sous nos yeux en acceptant mieux son métier et ce qu’elle fait. Ses phases de doutes sur la légitimité de certaines actions ne la rendront que plus vivante. Et puis, nous n’allons quand même pas lui en vouloir de se laisser aller avec ses beaux clients, non ? Sinon la phrase du roman sera : « Il y a beaucoup à faire. » enbref

Un second tome qui s’inscrit dans la parfaite lignée du premier et qui saura nous faire découvrir des concepts d’amour et d’acceptation. Mia nous charme toujours par son humour, son caractère et sa facilité à craquer pour les beaux hommes qu’elle rencontre. Des notions et des valeurs clés sont présentées ici et rendent le roman encore plus intéressant. Vivement mars.

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Image issue du compte Twitter de Mia que je vous invite à suivre, elle est drôle 🙂

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10 réflexions sur “[Chronique] Calendar Girl – Février d’Audrey Carlan

  1. Vampilou fait son Cinéma dit :

    Je suis heureuse de voir que tu n’aies pas été déçue par cette suite ma belle, j’ai vu que c’était le cas de beaucoup, donc ça me rassure !

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  2. Carnet Parisien dit :

    Héhé je la trouve drôle moi aussi cette Mia 😉 Je suis contente que tu aies aimé ce tome, c’est vrai qu’il est très instructif pour Mia. Je n’ai pas accroché à Alec mais j’ai aimé la leçon qu’il y a derrière 😉 RDV en mars !

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  3. NovaBaby dit :

    J’avais vu tellement d’avis négatifs sur ce deuxième tome que je t’avoue que j’étais moyen emballée, surtout que le genre n’est pas ma tasse de thé à la base. Mais tu arrives à trouver du positif, et les arguments «contre» que j’avais vus avaient plutôt à voir avec une idée un peu trop «romantique» de l’amour à mon goût. Donc pourquoi pas?

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