Throwback Thursday Livresque #36 : Super papa !

Voici le Throwback Thursday Livresque !

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram mais vraiment concentré sur les livres ! Ainsi chaque semaine je fixerai un thème et il faudra partager la lecture correspondante (une seule) à ce thème. Ce que permet ce rdv ? De ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres à vos lecteurs, de se faire plaisir à parler de livres !

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Cette semaine, le thème est :

Jeudi 15 juin : Fête des pères
(un livre avec un super papa ou un papa qui est très important…) 

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[Chronique] Fête des Pères de Greg Olear

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Publié aux éditions Le Cherche  Midi – 2 février 2017 -432 pages
Merci aux éditions pour cette lecture qui fait du bien

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Être père, c’est échouer

Sa femme partie en déplacement professionnel, Josh Lansky, scénariste, doit rester une semaine seul avec ses deux enfants en bas âge. Jusqu’à ce vendredi, il a réussi, tant bien que mal, à gérer l’essentiel : les petits sont toujours vivants, lui-même a survécu à Dora l’exploratrice, et n’a pas encore totalement pété les plombs. Mais lorsqu’il apprend par hasard que son épouse lui est peut-être infidèle, il ressent soudain le besoin urgent de faire une pause. Comme si c’était possible !

La pop culture a enseigné au hipster l’art de rester cool dans toutes les situations. Mais elle ne lui a pas appris que, dans certaines situations, il était impossible de rester cool. Ce qui se passe alors dans son esprit est ici merveilleusement décrit par Greg Olear, dont la férocité n’a d’égale que la drôlerie.

Ce roman diablement contemporain, qui n’est pas sans évoquer les livres de Nick Hornby, est réjouissant du début à la fin, avec ses multiples considérations sur la musique punk, l’écologie, Facebook, les manuels d’éducation, les effets dévastateurs des enfants sur la vie du couple, mais surtout sur la paternité. Si, comme l’écrit finalement Greg Olear, « Être père, c’est échouer », le naufrage est ici jubilatoire et incroyablement déculpabilisant. Lire la suite