[Chronique] Once and for all de Sarah Dessen, les happy ends, ça n’existe pas…

Sarah Dessen, Once and for all, français

Publié aux éditions Lumen – Mars 2018 – 446 pages
Traduction Sofia Tabia et‎ Diane Durocher
Merci aux éditions Lumen pour cette lecture

Les happy ends, ça n’existe pas…

À en croire le poète,  » il vaut mieux avoir connu l’amour, quitte à le perdre, que n’avoir jamais aimé du tout…  » Louna, dix-sept ans, est loin, bien loin, d’en être si sûre – et quand on connaît son histoire personnelle, difficile de le lui reprocher. Ironie du sort, elle qui a appris à la dure que les happy ending, c’est pour les autres, passe son dernier été après le lycée à jouer… les assistantes wedding planners aux côtés de sa mère.

De mariages désarmants d’émotion en désastres organisationnels, de témoins qui font leur diva en belles-mères obsédées du détail, Louna va devoir se confronter au cynisme de sa mère, aux pitreries de ses collègues d’un été, au souvenir obsédant d’une nuit parfaite, un an plus tôt à peine, qui la ronge comme l’acide un peu plus chaque jour… Il lui faudra sortir, à l’autre bout du tunnel, vainqueur, qui sait, des obstacles grands et petits que le destin a placés devant elle.

Un roman de Sarah Dessen n’est jamais, jamais une déception. La reine de la fiction young adult s’attaque au petit monde des wedding planners avec la mastria jamais démentie qui fait dire d’elle a tout le milieu littéraire aux États-Unis que c’est, ni plus ni moins, une rock star. Émotion à fleur de peau et regard acéré sur les choses : venez savourer en sa compagnie une gourmandise à nulle autre pareille…  Lire la suite