Publié aux éditions Super 8 – septembre 2017 – 400 pages
Merci à Netgalley et Super 8 pour cette lecture
Fermez toutes vos fenêtres !
Le Dark Net, vous connaissez ? Sous les fondations du réseau, un second Internet prospère : un eldorado sulfureux où rien n’est impossible et où on trouve de tout – drogues, armes à feu, instructions terroristes, etc.
Mais aujourd’hui, les forces obscures s’assemblent dans ces profondeurs. Des démons qui menacent d’envahir notre mon physique en « hackant » les esprit des utilisateurs pour les transformer en tueurs psychotiques.
Pour les arrêter, quatre personnages que rien ne destinait à se rencontrer : Hannah, une jeune aveugle de 12 ans ayant récemment recouvré la vue (mais pas seulement) grâce à une prothèse futuriste ; Mike Juniper, un ancien évangéliste qui combat ses propres démons et veille, dans le sous-sol de son refuge pour sans-abri, sur un impressionnant arsenal d’armes à feu ; Derek, un hacker aux allures d’Anonymous qui entend faire régner la justice au sein du réseau ; et Lela, une journaliste technophobe persuadée d’être tombée sur une histoire que personne ne veut entendre.
Bientôt, les portes de l’enfer vont s’ouvrir. Sont-ils prêts ?
Parmi les nombreux titres de cette rentrée littéraire, je dois avouer que Dark Net m’appelait comme un phare dans la nuit. J’ignore exactement pourquoi, mais probablement ce titre puis la couverture. En lisant la 4e, je me rendis compte que je n’en savais définitivement pas assez sur ce roman et qu’une seule solution s’imposait alors à moi : découvrir par moi-même. Et quelle expérience ! Si ce roman n’est pas un coup de cœur, il m’aura vraiment entrainée dans ses couloirs ténébreux et surprise au fil des pages. C’est une histoire sombre et atypique, et attention aux ombres dans la nuit, lisez-le peut-être lumières allumées. Je l’ai lu sur ma liseuse, dans le noir pour ne pas réveiller mon mari, et les frissons sont plus intenses. Bref, amateurs de sensations fortes et de passages qui peuvent faire peur, entrez dans ce roman sombre ésotérique sous fond d’hyper connexion et de données accumulées à vous rendre paranoïaque.
Tout d’abord, j’ai rendu visite à un ami accessible sur l’internet du quotidien, à savoir Wikipedia car savez-vous ce qu’est le darknet ?
Un darknet est un réseau superposé (ou réseau overlay) qui utilise des protocoles spécifiques intégrant des fonctions d’anonymisation. Certains se limitent à l’échange de fichiers comme RetroShare, d’autres permettent la construction d’un écosystème anonyme complet (web, blog, mail, irc) comme Freenet.
Les darknets sont distincts des autres réseaux pair à pair distribués car le partage y est anonyme (c’est-à-dire que les adresses IP ne sont pas partagées publiquement) et donc les utilisateurs peuvent communiquer avec peu de crainte d’interférence gouvernementale ou d’entreprise. Pour ces raisons, les darknets sont souvent associés avec la communication de type dissidence politique et les activités illégales (ex. : cybercrime). Plus généralement, le « Darknet » peut être utilisé pour décrire tout type de sites non-commerciaux sur Internet3, ou pour référer à toutes les technologies et communications web « underground », plus communément associés avec les activités illégales ou dissidentes.
Le terme darknet ne doit pas être confondu avec « deepweb » lequel signifie web profond. « Darknet » ne doit pas non plus être confondu avec le néologisme « darkweb ». Lien de la source.