[Chronique] Après nous – Tome 1 : Au commencement de Myra Eljundir, la nouvelle saga Y.A. sur laquelle il faudra compter.

Publié aux éditions Collection R – Novembre 2017 – 384 pages
Illustrations Magali VILLENEUVE
Merci à la Collection R pour cette lecture

Les visages les plus angéliques sont les masques des démons les plus cruels. 
Jeune fille à la beauté ensorcelante et à la voix envoûtante, Jezebel Kern a tout pour être heureuse… Mais elle porte en elle un secret qui la ronge chaque jour davantage.
Lorsque ses parents meurent dans un terrible accident, Jezebel découvre une effroyable vérité sur son passé et le leur. Elle se sent trahie. Son univers s’effondre.
Y a-t-il un lien avec son secret ? Qui est-elle vraiment ?
Il est des questions dont il vaut mieux ne jamais connaître les réponses. Celles que Jezebel trouvera risquent bien de faire vaciller ses croyances comme sa raison.
Après son inoubliable trilogie Kaleb, la nouvelle saga fantastique de Myra Eljundir.

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[Pause thé] Un dimanche en douceur #5 et hommage aux victimes du 13 novembre

pausethé

Bonjour amis lecteurs,
auprogramme

Alors au programme aujourd’hui ?

  • Paris, 13 novembre 2015
  • Les thés de la semaine
  • Liebster Tag…Again
  • Les plaisirs de la semaine

131115

Cette photo, on me l’a envoyé il y a quelques temps. Je n’en ai pas retrouvé l’origine. Je lui fait porter le deuil, en hommage à toutes les victimes du 13 novembre 2015. Je ne vais pas nier que, comme tous le monde dans ce pays, je suis touchée, émue, bouleversée. Les terroristes se sont attaqués à des innocents qui célébraient l’amour de la musique, une bonne nouvelle, un anniversaire, les retrouvailles entre amis, leur amour ou juste le week end…Qu’importent les raisons, ils étaient là pour passer un bon moment avec les gens qu’il aiment. Personne ne mérite de mourir comme ça. Personne ne mérite de tomber au nom de la haine. Le terrorisme n’a ni religion, ni couleur, ni ethnie, ne l’oubliez surtout pas. Le terrorisme agit au nom de la haine et de la barbarie. Quel Dieu irait ordonner à ses disciples de tuer la vie qu’il a lui même créée ? Je suis athée, mais peut importe. S’il existe un Dieu, quel qu’il soit, je ne vois pas comment il pourrait engendrer de telles horreurs. Ces terroristes agissent au nom de fausses croyances. De croyances qui ne justifient en rien de prendre la vie des autres. Nous devons rester unis face à cela. Ce n’est pas la France qui est touchée mais le monde entier. Ne cédez pas à la panique ni à la terreur, ne faites pas d’amalgames, ne soyez pas haineux. Continuez à vivre comme avant. Bien sûr, mes pensées vont aux familles des victimes, comment faire son deuil dans de pareilles circonstances. Certaines morts sont douces, d’autres naturelles, d’autres accidentelles, celles ci ont rencontré la haine, la terreur, la folie et la barbarie. Mes pensées n’adouciront jamais les cœurs des familles, proches, amis, collègues etc des gens tombés vendredi soir. J’ai aussi une grosse pensée pour les forces de l’ordre et les équipes médicales, témoins de cette barbarie sans nom. Et une pensée aux survivants, car c’est bien ce qu’ils sont à l’heure actuelle, des survivants et non des vivants. Comment vivre avec ces images en tête ? Survivre et se reconstruire. La France doit se relever, pleurer ses morts et se battre pour que, plus jamais cela n’arrive. Restons unis, soudés, intelligents et ne cédons jamais à la peur et à la haine.

Je termine cette hommage à Paris en vous citant Ingrid Desjours. Souvenez-vous, je vous parlais de l’auteure il y a quelques temps avec le livre Les Fauves. Il y a une scène de ce livre qui sonne juste. Ce livre fiction mais tellement ancré (ou même encré) dans l’actualité. Je ne vous la délivre pas en entier, juste des passages saisissants. Ici, Nadia était une cible, pas une personne tuée au hasard. Mais elle ne méritait pas de mourir sous leurs balles, elle a ressenti la peur, la surprise, l’incompréhension et la mort.

Tac-tac-tac. Première salve. Nadia ne réalise pas immédiatement ce qu’il se passe. Elle entend ce bruit sourd et aigu à la fois, voit la vitrine du tabac voler en éclats, rentre un peu la tête dans les épaules, par réflexe, et, comme au ralenti, se retourne vers la source du bruit. Elle a du mal à analyser ce qu’elle découvre. De l’autre côté de la rue, un homme immobile et casqué. Seul. Sur les trottoirs alentour et dans les commerces, des gens se sont mis à hurler. Certains se sont jetés au sol et rampent sous les voitures. D’autres restent figés de stupeur. Le regard de Nadia se pose à nouveau sur l’homme. Il l’attire comme un aimant. Peut être parce que son attitude est différente de celle des autres. Peut-être parce qu’il lui donne l’impression d’être là pour elle […]

Tac-tac-tac. Nouvelle rafale, toujours ce bruit sourd, mat. Et puis cette petite flamme qui s’allume au bout de l’objet pointé sur elle. Pointé sur elle ? Soudain, elle comprend en même temps que la première balle lui transperce l’épaule. […]Déjà un deuxième projectile atteint l’autre épaule […] La troisième balle atteint son plexus. […]

Tac-tac-tac. Trois nouvelles balles, à même pas deux secondes d’intervalle, juste à temps pour la cueillir avant qu’elle ne soit à terre, alors qu’elle est encore en train de chuter. […]L’homme approche, décidé à achever le travail.

-Sale chienne !

Tac. Ultime douleur dans la tempe. Crâne qui rebondit sur le bitume et s’y incruste, ne bouge plus.

Je vous cite également le message qu’elle a délivré en réaction à ces attentats :

Chers amis, chers lecteurs…

Profondément choquée par l’horreur qui nous a frappés hier, mais sauve, je vous remercie pour votre soutien, votre sollicitude et suis extrêmement touchée par vos messages. Merci à votre tour de m’indiquer que vous êtes en sécurité…

J’ai évité de m’exprimer à chaud, tant la colère et le désarroi auraient pu me pousser loin dans mes propos, mes intentions… Tout ce que je peux dire c’est que passée la consternation, le chagrin et la révolte demeurent. Pas question de nier la peur, parce qu’elle est, à l’instar de la douleur, une alerte qu’on ne peut ignorer et qui nous renseigne, nous donne la température de ce qu’il se passe autour de nous. La nier serait occulter les victimes, et faire non pas acte de bravoure mais preuve d’aveuglement. Alors oui j’ai peur.
Oui j’ai la haine.
Oui je suis dévastée par les pertes après avoir passé une nuit à m’inquiéter pour des proches qui étaient au coeur de la tourmente, à craindre pour leur vie et à me sentir impuissante. Pas question pour autant de me mettre à genoux et de me terrer chez moi. Pas question de les laisser gagner.
Alors je suis debout.
Debout et en colère quand je songe aux boulevards qu’on offre aux mécènes de l’Etat Islamique qui morcellent la France et la rachètent grâce à leur pétrodollars nauséabonds (Qatar, Arabie Saoudite…)
Debout et prête à prendre les armes contre ces fous qu’il faudra bien arrêter, qu’il faut cesser de considérer comme des acteurs d’un conflit lointain qui ne nous concerne pas quand ces terroristes sont nés sur le sol français et déterminés à la guerre civile, et que la fermeture des frontières est bien mignonne mais aussi efficace qu’un pansement sur une jambe de bois.
Debout et insoumise à ce terrorisme qui veut me faire fermer les yeux sur leur folie, leur cruauté, leurs exactions… ou me faire baisser les yeux devant leurs Ayatollahs comme si j’étais coupable de quoi que ce soit, impure et bonne à sacrifier si je refuse de me convertir à leur point de vue étriqué.
Ils ne gagneront pas.
Debout, donc.

Ingrid Desjours, sur sa page facebook, le 14 novembre 2015


thesdelasemaine

Pour cette semaine, je vous parle à nouveau de deux thés Palais des Thés.

thedesenfantsLe Thé des Enfants est un mélange fruité de thé noir du Sri Lanka, d’agrumes, de pommes, de baies rouges, de pétales d’hibiscus et de rose. Une boisson gourmande et naturelle, faible en théine, au bon goût de cerise. Il est aussi délicieux en thé glacé.

 

 

île mauriceLe Thé Île Maurice est inspiré des délicieux parfums de l’île dont il porte le nom, ce délicat mélange de thé noir et de thé vert, agrémenté d’écorces d’oranges et de morceaux de fruits rouges séduit par ses notes gourmandes mariées à la fraîcheur des agrumes.

 

 


Cette semaine on m’a tagué de nouveau et à deux reprises pour le Liebster Tag. Alors je vais pas jouer le jeu en entier (par exemple je vais pas redire 11 choses sur moi comme déjà fait) mais au moins répondre aux questions des demoiselles qui m’ont taguée ^^liebster

Je commence avec Kurel 

1/ Quel pays/endroit aimerais-tu visiter ? Alors la question serait plutôt quels pays je n’aimerais pas visiter ^^ En fait je voudrais beaucoup voyager si j’en avais l’occasion. Mon premier voyage c’était l’Allemagne, j’ai fait l’Irlande, l’Islande et Londres. Donc beaucoup de choses à découvrir. Je rêve du Japon et puis de l’Australie depuis que je suis ado.

2/ Quel est ton style de musique préféré ?

Rock/metal pour ne pas entrer dans les détails

3/ Es-tu Manga ou BD ?

Aucun des deux. J’étais manga mais plus vraiment. Et la BD, c’est pas pour moi.

4/ As-tu un animal de compagnie ?

Oui, cf la pause thé du dimanche précédent

5/ Est-tu un/une artiste dans l’âme ?

Ah ah sans doute, j’ai longtemps dessiné et jouer de la guitare et j’était maquilleuse donc peut être ^^

6/ Quel métier rêvais-tu de faire étant plus jeune. Est-ce que tu le fais aujourd’hui ?

J’ai rêve de plein de choses, notamment de la traduction, c’était ma première vraie idée. De la psychologie et j’en ai étudié, du maquillage et je l’ai fait. Maintenant je sais pas trop encore pour la prochaine étape.

7/ Pourquoi donnes-tu ton avis sur tes lectures ?

Pour l’immense plaisir de partager, mes amis ne sont pas forcément lecteurs ou ne lisent pas forcément les mêmes choses. Pour garder trace de mes lectures et mes avis.

8/ Où lis-tu le plus ?

Dans mon lit ou canapé ! Je rêve d’un fauteuil de lecture

9/ Quel est ta couleur favorite ?

Le rose comme c’est surprenant:p

10/ Quel livre a été ton plus gros coup de cœur cette année ?

La trilogie Les Larmes Rouges de Georgia Caldera

11/ Quels sont les 5 livres que tu emmènerais sur une île déserte et pourquoi ?

Le tome 1 d’Harry Potter pour la magie de ce premier tome et je prendrai ma version illustrée tant qu’à faire.

Avant toi de Jojo Moyes pour la beauté de cette histoire et des décisions qui y sont prises

Animale de Victor Dixen pour m’évader et me rappeler qu’on peut toujours survivre, se battre et s’en sortir, comme Blonde.

22/11/63 de Stephen King pour ne pas oublier une partie de l’histoire et garder près de mon cœur les années 50 et 60.

Charlie et la Chocolaterie de Roahl Dahl pour ne jamais oublier le livre que j’aimais quand j’étais enfant.

Je continue avec les questions de The French book blogger

1/ Quel est, en général, ton tome préféré dans les trilogies ?

Le premier pour la découverte de l’univers et parce que sans lui il n’y aurait rien après.

2/ Un personnage auquel tu t’identifies vraiment et pourquoi ?

Je ne m’identifie pas à un seul personnage mais plutôt à plusieurs au fil des rencontres livresques

3/ Montre au poignet droit ou gauche ?

En ce moment je n’en porte pas mais sinon toujours à gauche

4/ Il est temps de se mettre à la chasse au livre ! Un livre avec un motif rappelant la forêt ou les arbres ? (mais plutôt la forêt)

Witch Song

5/  Tu es plutôt pull ou sweat-shirt ?

Plutôt top + cardigan !

6/ Ta destination rêvée pour un long voyage ?

L’Australie

7/ Si tu pouvais corriger un seul détail dans un livre, ce serait…

Rien…je respecte trop le choix des auteurs et leur travail. C’est eux qui décident de comment ça doit se dérouler et je respecte bien trop cela…

8/ As-tu un surnom ?

Non pas spécialement

9/ Batman ou Robin ? (cette question est vraiment cruelle)

Batman surtout dans les films de Nolan !

10/ Une adaptation cinématographique que tu as plus aimée que le livre ?

Si je reste de Gayle Forman, j’ai ressenti beaucoup plus d’émotions que dans le livre.

11/ Et enfin, tu es bloqué sur une île déserte. Quels sont les 3 livres que tu emmènes avec toi ? (livre, pas série, attention)

Déjà répondu sur l’autre TAG au dessus ^^frame to match pink and brown

Merci les filles !

plaisirsemaine

  • L’arrivée de ma commande France Loisirs avec 7 nouveaux livres donc la trilogie L’Epreuve de James Dashner !
  • Avoir gagné deux livres à des concours booktube/blogosphère ! Je suis rarement chanceuse
    Le week end à 1000, j’adore ce rendez-vous !

Voilà pour ce dimanche en douceur. Bon dimanche à tous et par avance bonne semaine à venir. A demain pour notre C’est lundi. 

bondimanche

[Chronique] Les Fauves de Ingrid Desjours

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Paru aux Editions Robert Laffont – Collection Bête Noire – Octobre 2015 – 448 pages

Lu en partenariat avec Netgalley et les éditions Robert Laffont, merci à eux.

resume« Torturez-la ! Violez-la ! Tuez-la ! » À la tête d’une ONG luttant contre le recrutement de jeunes par l’État islamique, l’ambitieuse Haiko est devenue la cible d’une terrible fatwa.
Lorsqu’elle engage Lars comme garde du corps, le militaire tout juste revenu d’Afghanistan a un mauvais pressentiment. Sa cliente lui a-t-elle dit l’entière vérité sur ses activités ? Serait-ce la mission de trop pour cet ancien otage des talibans ?
Dans cet univers ou règnent paranoïa et faux-semblants, Haiko et Lars se fascinent et se défient tels deux fauves prêts à se sauter à la gorge, sans jamais baisser leur garde.

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Ce livre commence très fort avec, au bout de quelques pages seulement, l’assassinat sauvage de Nadia, en pleine rue. Nadia était la meilleure amie du personnage féminin principal de ce livre, Haiko. Elle travaillait également avec elle au cœur d’une association visant à arracher, en accord avec les familles, les enfants radicalisés en partance pour le djihad et ce avant qu’ils aient quitté le territoire français. L’association s’occupe ensuite de les placer dans des familles chargées de les dé-radicaliser. Nadia commençait à craindre pour sa sécurité mais aussi à douter des méthodes et voulait quitter l’association. Juste avant son meurtre elle s’est disputé avec Haiko dans un café. Haiko fait donc une suspecte de premier choix dans ce meurtre mais la fatwa lancée à son encontre la met aussi en danger et en position de victime. C’est ainsi que sa mère, très célèbre journaliste, va engager un garde du corps, Lars. Lars et Haiko vont devoir apprendre à se connaitre et à se faire confiance. Lars de son côté va aussi devoir apprendre à connaître l’équipe qu’il recrute et lui faire confiance pour cette mission risquée. L’histoire est donc articulée autour de Lars et Haiko qui vont plus ou moins devoir cohabiter et vivre les événements ensemble.

Lars est une force de la nature, métis qui en impose par sa carrure et son professionnalisme. Il est traumatisé par la guerre en Afghanistan et le terrible secret qu’il cache depuis son retour. Il est victime d’un syndrome post traumatique et résiste grâce à de la drogue, le fameux captagon qui permet au soldats de résister. Il fait désormais de la garde rapprochée et sera toujours troublé en présence d’Haiko, ne sachant comment la comprendre, ne sachant jamais s’il peut la croire et lui faire véritablement confiance, elle le trouble.

Haiko est une femme issue d’une famille riche et populaire qui a décidé d’œuvrer dans une cause qu’elle juge noble mais qui n’est pas forcément bien vue par tout le monde. C’est donc ainsi qu’elle s’attire ennuis et ennemis et qu’une fatwa est lancée à son encontre. C’est une femme au fort caractère et arrogante, qui est aussi en quête de succès et de reconnaissance médiatique, elle peut se révéler manipulatrice et perverse et est très intelligente.

Le duo formé est en quelques sortes explosif et il sera très difficile pour ces deux là de s’entendre. La tension sera en permanence présente, Haiko continuant de dissimuler des choses et de se moquer des règles de vigilance, Lars n’arrivant pas à cerner sa protégée et ayant du mal à lui faire confiance. Nous avons vraiment cette sensation que nos deux protagonistes se transforment en fauves au contact l’un de l’autre, laissant leurs instincts primaires les dépasser, installant tension psychologique et sexuelle.

Nous sommes plongés au cœur d’un thriller troublant, inquiétant, se plaçant dans l’actualité et au sein d’un sujet délicat, entre la désinformation des médias et leurs manipulations, le pouvoir de la radicalisation et l’organisation de ce mouvement emportant des jeunes au djihad. L’histoire, bien que fictive, se base sur des faits réels, concrets et d’actualité, en jouant sur les propres inquiétudes, peur ou paranoïa du lecteur, sentiments bien ancrés en France désormais, surtout depuis l’épisode Charlie. L’auteur veille à rester toujours objective, ne fait jamais d’amalgame et livre de l’information. Elle délivre également un puissant message « féministe » en rappelant que les femmes n’appartiennent qu’à elles mêmes et nous apprécions son passage coup de gueule sur le harcèlement de rue qui est plus que jamais également au cœur de l’actualité. On apprend beaucoup de choses au fil des pages de ce thriller psychologique et nous sommes confrontés à diverses opinions via les rencontres avec des personnages d’horizons bien différents. L’ambiance est sombre, angoissante et installe le doute au fil des pages, on ne sait jamais vraiment si on peut faire confiance à la troublante Haiko. L’intrigue est parfaitement menée de la première à la dernière page et nous fait douter jusqu’au bout. La plume d’Ingrid Desjours est directe, aiguisée, presque incisive et peint sans détours ni embellissements la violence des faits et réalités. Elle nous livres témoignages et extraits de presse et nous montre que cet ouvrage est écrit avec un sens aigu de la documentation dans le but de livrer du concret et de laisser au lecteur la possibilité de se faire sa propre opinion, en tout objectivité. Une chose est sûre les fauves sont lâchés et vous n’en ressortez pas indemnes, il vous faudra le temps de digérer cette histoire tellement ancrée dans la réalité. Il vous faudra le temps pour comprendre l’enchaînement des événements et pour récupérer des indices pourtant présents.

enbref

Un thriller psychologique à l’angoisse persistante et qui vous met face à vos propres interrogations sur un sujet d’actualité sensible. Un récit fictif mais basé sur des faits réels et ancrés dans l’actualité pour amener le lecteur à la réflexion, pour laisser ses propres fauves dévorer les préjugés et idées reçues afin de mieux comprendre le sujet et faire face à la manipulation médiatique. Un livre qui apporte beaucoup de pistes de réflexion. Une intrigue parfaitement menée du début à la fin et qui nous laisse dans le doute tout du long.

MANOTE

17/20

C’est le second livre que je lis dans la Collection La Bête Noire et je crois que cette collection va devenir une référence pour moi…