[Chronique] Le ciel est à nous de Luke Allnutt, le récit bouleversant d’une vie qui explose

Le ciel est à nous de Luke Allnutt
Publié aux éditions Cherche-Midi – Mars 2018 – 448 pages
Traduction Anne-Sophie BIGOT
Merci à Benoit pour cette lecture

 

« Un roman magnifique, déchirant, qui évoque brillamment la vulnérabilité du cœur humain […]. Allnutt est un conteur magistral. » Lori Nelson Spielman, auteur de Demain est un autre jour.

 

Rob Coates vit en Cornouailles et partage son existence solitaire entre l’alcool et les aventures d’un soir. La brume ne se lève que lors de ses promenades aux airs de pèlerinages : Rob retourne sur les lieux où il a emmené son jeune fils Jack. Il prend alors des photos panoramiques qu’il poste sur son site, baptisé « Le ciel est à nous ». Derrière ces rares moments de grâce se dévoile, par instantanés, ce que cache la détresse de Rob : l’amour avec Anna, son ex-femme, la réussite professionnelle, un fils chéri, leur complicité partagée. Et puis le drame, et un champ de ruines.

Rob fait de son mieux pour se détruire à petit feu, mais une découverte va le forcer à se remettre en question. Il lui faudra revenir aux sources de sa peine et projeter une lumière nouvelle sur son histoire.
Au-delà du chagrin et de la culpabilité, pourra-t-il trouver la paix et se réconcilier avec le monde ?

Le ciel est à nous a été écrit alors que Luke Allnutt, époux et père de famille, débutait une chimiothérapie. Dans ce voyage jusqu’au bout de la peine et de l’acceptation, c’est pourtant la beauté de la vie qu’Allnutt nous donne à voir au travers d’une écriture hyperréaliste profondément émouvante. Cette voix est celle d’un homme ordinaire, confronté au défi immense de se pardonner pour réapprendre à aimer.

Comparé à Nos étoiles contraires et Un jour, le manuscrit a été vendu à une vingtaine d’éditeurs à travers le monde lors d’enchères fiévreuses. Lire la suite

[Chronique] Trois de tes secrets de Julie Buxbaum, saurez-vous identifier Pep ?

Publié aux éditions Pocket Jeunesse- Janvier 2018 – 384 pages
Traduction Maud DESURVIRE
Merci à PKJ pour cette lecture

Nouvelle dans un lycée huppé de Los Angeles, Jessie ne se sent pas à sa place. Alors qu’elle songe à rentrer à Chicago, elle reçoit un mail providentiel et… anonyme : un expéditeur inconnu lui prodigue de précieux conseils pour s’intégrer et éviter les pièges de Wood Valley. Jessie ignore tout de son ange gardien mais décide de lui faire confiance. Pour faire tomber le masque, elle l’incite toutefois à lui révéler trois de ses secrets…

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[Chronique] Seuls les enfants savent aimer : Cali prend la plume et cela donne un roman hommage bouleversant…

Publié aux éditions Cherche Midi – 18 janvier 2018- 190 pages
Merci à Benoît et aux éditions Chercher Midi pour cette lecture

 

Seuls les enfants savent aimer.
Seuls les enfants aperçoivent l’amour au loin, qui arrive de toute sa lenteur, de toute sa douceur, pour venir nous consumer.
Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l’amour s’en va.
Seuls les enfants meurent d’amour.
Seuls les enfants jouent leur coeur à chaque instant, à chaque souffle.
À chaque seconde le coeur d’un enfant explose.
Tu me manques à crever, maman.
Jusqu’à quand vas-tu mourir ? Lire la suite

[Chronique] Ne m’oublie pas de Victoria Stevens, se reconstruire en Australie ou partir ?

Publié aux éditions Hugo New Way – 11 janvier 2018 – 381 pages
Traducttion: Maud Desurvire
Merci à Hugo New Way pour cette lecture

 

« Je me souviens que tu avais toujours raison, même quand je voulais à tout prix que tu aies tort. 
Je me souviens des gâteaux que tu cuisinais quand j’étais triste, et des histoires qu’on lisait ensemble auprès du feu. Je me souviens que tu affirmais que même quelque chose d’aussi petit qu’un flocon de neige pouvait changer le monde. Tu me manques maman, mais je me souviens de tout… »

À la mort de sa mère, Hazel est envoyée en Australie chez un homme qu’elle connaît à peine, laissant derrière elle tout ce qu’elle a toujours aimé. Mais le soleil, la mer et le sable blond sont bien trop futiles pour consoler sa peine. Jusqu’au jour où elle rencontre Red et Luca, des frères jumeaux qui vivent dans la maison d’à côté. Elle commence à réaliser qu’elle passe sans doute à côté de sa vie. Alors qu’elle tente de se reconstruire peu à peu, elle va comprendre qu’elle n’est pas la seule à lutter contre ses fantômes. Mais peut-elle accepter si facilement qu’un coeur brisé peut parfois guérir ? Lire la suite

[Chronique] Max + Becca de Shannon Lee Alexander

Publié aux éditions Pocket Jeunesse – Juin 2017 – 380 pages
Merci à PKJ pour cette lecture

 

Il suffit parfois d’une personne pour se révéler à soi même..
Becca a toujours vécu dans sa bulle, entre ses livres et ses royaumes imaginaires. Sans son amie Charlotte, elle est plus solitaire que jamais. Jusqu’au jour où, en plein cours, elle trébuche sur Max… Il la remarque et comprend son désarroi. Il l’incite alors à faire du théâtre. À la surprise générale, Becca décroche le rôle principal. Mais n’est-ce pas trop tôt, pour jouer Juliette sous les yeux de celui qui a tout d’un Roméo ?

Attention : ce roman fait suite à Charlie+Charlotte. Par conséquent, la chronique que vous vous apprêtez à lire peut vous dévoiler des évènements majeurs du livre précédent. C’est totalement inévitable pour parler correctement de ce roman et des sensations, émotions, sentiments, phases. Si vous n’avez pas lu Charlie+Charlotte et comptez le faire, fermez cette chronique. Lire la suite

[Chronique] David Bowie n’est pas mort de Sonia David

Publié aux éditions Robert Laffont – 24 août 2017 – 180 pages
Lu en partenariat avec Netgalley et Robert Laffont , merci !

« Ma mère est morte. Mon père est mort. David Bowie est mort. Ce ne sont pas uniquement de mauvaises nouvelles. »

À un an d’intervalle, Anne, Hélène et Émilie perdent leur mère, puis leur père. Entre les deux, David Bowie lui aussi disparaît. Dans l’enfance d’Hélène, la « soeur du milieu », le chanteur a eu une importance toute particulière, dont le souvenir soudain ressurgit. Alors, elle commence à raconter… Sur les thèmes inépuisables de la force et de la complexité des liens familiaux, de la place de chaque enfant dans sa fratrie, voici un roman d’une déconcertante et magnifique sincérité.

Il m’aura fallu du temps pour vous parler de ce roman. Celui de l’assimiler et celui qui est nécessaire à lui accorder le meilleur possible. Car pour la « petite » histoire, David Bowie n’est pas mort restera dans la liste des ouvrages ayant marqué ma vie. C’est pour cette raison que j’en ai offert un exemplaire à ma mère, qui elle même en a offert un à sa sœur. Parce qu’aimer lire, c’est aussi partager, transmettre. Nos parents nous transmettent un héritage, nous le transmettons nous-mêmes à nos descendants, etc. Pour moi, la lecture c’est ça. En l’occurrence, j’ai offert l’opportunité à ma mère de lire un livre qui ne pourrait que lui plaire et lui parler. Car la thématique abordée par Sonia David est universelle, celle du deuil. Et que, si vous avez vécu ces moments si particuliers de l’existence, vous ne pouvez que comprendre. Un récit intimiste, mais universel, voilà ce qu’est ce roman. Et sous la plume de l’auteure, il se transforme en une sublime histoire familiale, qui pourrait être la vôtre, la nôtre. Lire la suite