Les réelles raisons de mon absence

A vous qui êtes encore là, soyez « rassuré », je ne vous ai pas menti. Mais je n’ai pas tout dit, car parfois la transparence a ses limites. Pour se protéger soi même, pour mettre une barrière entre le privé et le public. Ou encore, le temps de comprendre réellement ce qui est à l’oeuvre en nous et nous tiraille. Alors suis-je dans une panne de lecture ? Absolument pas. Je passe mon temps à lire, mais pas forcément des romans. Je ne vis aucunement une panne de lecture, même si j’ai cru à un moment que ça pouvait être ça. Mais non. Je priorise les choses qui me tirent vers le haut et pendant longtemps, la lecture était mon pilier, mon refuge, mon ancre. Puis, certaines choses ont attaquées les fondations de notre relations, et tout est devenu incertain.

Les réseaux sociaux sont un facteur majoritaire dans tout cela. J’avais beau prendre du recul, je ne l’ai pas fait comme il le fallait. Je ne vais pas vous refaire l’histoire de Bookstagram, Booktube ou même Twitter (général), mais voilà, tout ça a fini par me laisser penser que le monde était tout aussi pourri ici qu’ailleurs. Et malheureusement, les dérives et les cons (pas de filtres sorry), y’en a partout. Y compris dans un domaine culturel. Des profiteurs, des menteurs, des hypocrites, des chouineurs… Bref, bien trop de facteurs négatifs. Finalement, on se prend dans la spirale des followers sinon t’es pas un vrai, on poste photos sur photos et pourtant, qu’en ressort-il ? L’INSÉCURITÉ. Bien entendu, tout le monde n’est pas forcément concerné. Je pensais vraiment en être à l’abri, mais absolument pas. Alors pourquoi continuer à échanger dans un lieu où je ne me sens ni bien ni à ma place ? Pourquoi laisser le négatif gagner alors que je me terre chez moi pour me rendre aveugle à l’horreur du Monde ? Pourquoi générer du stress, de l’angoisse alors que je venais juste par plaisir. Oui, je sais, on peut jouir des réseaux sociaux sans tout cela. Mais, l’ampleur bookstagram/influenceur a fini par me lasser. Je ne m’y retrouvais plus. Je passais un temps dingue à faire des photos que je ne jugeais jamais digne. Seuls mes propres mots m’inspiraient un peu de confiance. Mais Instagram, c’est l’image, pas les mots. Twitter c’est le conflit en permanence, chacun se permet de critiquer en 240 caractères parce que bien planqué derrière son écran c’est facile. Et puis, les algorythmes viennent achever le profond dégoût des réseaux. Peu de visibilité si tu ne paies pas. Peu de visibilité pour ton travail, ok, je ne suis pas pro, mais quand je parle d’un livre, c’est pour le partage, non la gloire. Et si Instagram bloque la visibilités des petits comme moi, à quoi bon ? Notez bien que ceci n’est pas une complainte. J’ai largement eu le temps de prendre le recul nécessaire, notament en repartant de zéro sur Instagram avec mon autre compte axé sorcellerie/occulte. Ceci est un constat et pour résumer :

Bookstagram = insécurités. Donc, je me protège et n’y prend presque plus part. Je n’ai plus l’envie de travailler mes photos pour une communauté aussi bonne que pourrie. Comprenez ici que je ne juge personne, je parle uniquement des dérives. Chacun à notre façon, même en pensant être dans la bienveillance, nous créons de potentielles insécurités, des complexes, des peurs, des jalousies. D’ailleurs j’en ai eu assez d’être harcelée en MP pour savoir comment faire pour avoir des livres gratos… plus qu’assez. J’ai fini par ne même plus répondre. Ou plus exactement, j’ai fini par ne même plus aller jeter un oeil sur ma boite à MP. De même sur Twitter. J’en ai eu ma claque des clash publics et de l’avalanche de haine et d’égo. Car oui, sur les réseaux sociaux, ce qui a tendance à parler en premier et le plus fort, c’est notre égo. Y compris si nous faisons ça « pour nous ». Qui n’est pas content de voir son travail suivi ? N’est-ce pas une juste récompense ? Je ne me plains pas de mon nombre de followers, je trouve limite qu’il est indécent pour le peu que je fournis. Mais quand une photo peine à se faire liker… à quoi bon ? Je garde ma photo pour moi, et je suis contente. Mais si ma relation aux réseaux sociaux a sa part de responsabilité sur mon absence, ce n’est pas la seule, évidement. Car ce genre de problème a ses solutions.

Le slow blogging est une notion que j’avais toujours rejetée. Pour moi, un blog s’alimentait le plus souvent possible et si je pouvais faire un article par jour c’était satisfaisant. Je rappelle pour ceux qui ne le sauraient pas, que mon blog fut lancé ou plutôt « propulsé » dans une période d’inactivité (maladie). C’était comme mon job au quotidien, mon moteur de vie. Mon blog mais surtout la lecture m’ont tenue hors de l’eau, je me noyais dans ma dépression et le moindre mot m’aidait à croire un minimum en la vie. J’ai là aussi fini par m’y perdre et je reconnais pleinement mon erreur de jugement. J’assume absolument tout et prend ma part de responsabilité. Entre les différents rendez-vous qui alimentaient le blog, je me suis sentie étouffée. J’ai arrêté l’un après l’autre ces articles qui n’était plus assez qualitatifs pour moi afin de me concentrer sur les chroniques, coeur même de ce que je souhaitais travailler sous le nom de Bettie Rose Books. Bettie Rose Books n’a jamais eu pour vocation d’être influeunceuse. JAMAIS. Et pourtant, certains réflexes laissent à penser que je suis tombée malgré moi dans un piège qui se refermait. Fort heureusement, les relations avec les attachées de presse sont en générales agréables. Mais cela reste une relation professionnelle et j’ai pu constater que beaucoup ont commencé à l’oublier et j’ai saturé. (Beaucoup = des blogueurs, pas les relations presses).

Pour résumer ici, la course à la gloire et aux services de presse que je pouvais constater tout autour de moi a commencé à me dégouter. Et puis, je me suis perdue dans un autre problème : recevoir plus de livres que je ne pouvais en lire. Ah ce problème là est bien connu sur la blogosphère etc. Très connu même. Encore une fois, je prendre pleinement ma responsabilité ici. Mais si je fus submergée, c’est aussi parce que ma vie prenait un tournant différent. Parce qu’enfin j’entrais dans un semblant de reconstruction personnelle et disons le identitaire. J’ai connu l’enfer, le chemin sera long, très très long et mes démons sont résistants. Ils ont fini par s’infiltrer entre les lignes des romans que je chérissais tant et en profiter pour me créer encore plus d’insécurités… Oui, la lecture qui était jusque là mon refuge, s’est transformée en salle de torture personnelle. Pourquoi ? Parce que le bonheur exposé me renvoyait à ma propre situation. Parce que les scénario de New Adult étaient toujours en mode Happy End et c’est LA personne de toute ta vie, tellement que tu changes complètement (ces derniers mois, chaque livre avec trop de bonheur et surtout trop d’amour me faisait éclater en sanglot. Je ne détestais pas le livre, mais moi-même, si vulnérable et incapable de construire la vie que je devrais avoir à mon âge). Parce que les héros ont toujours des facilités à voyager, trouver un emploi, se réconcilier avec un père ou un ami, etc… Bien sûr, on peut largement incriminer mes choix de lectures, d’ailleurs, j’ai fait ce choix de l’imaginaire pour les mêmes raisons que celles qui ont fini par causer ma chute. Je suis tombée du haut de ma PAL avec un ras le bol de l’effet miroir que je chérissais tant pour son aspect psychothérapeutique. Puis je suis devenue hermétique au bonheur de papier et d’encre pour me préserver des méandres de mon cerveau sur lequel je n’avais aucun contrôle dans ces moments là. Je suis alors devenue encore plus exigeante sur mes lectures, n’hésitant pas à abandonner le livre au moindre « défaut » à mes yeux. Pourtant, la lecture est aussi faite pour rêver, et que j’aimais ça alors ! Mon cerveau ne pouvait plus me faire vivre ce rêve. Alors, à quoi bon forcer quand l’égo ne veut qu’une chose, confirmer que vous n’aurez jamais tout ça. Il fallait que je lâche prise. Et ce lâcher prise ce fut la distance avec le monde littéraire. J’ai quitté Livraddict, mais ici c’est la disparition de Laurence qui m’aura tellement touche que je ne pouvais continué sans elle. Pourtant, je voulais lire pour elle. Encore et encore. Mais la chimie du cerveau a ses secrets…

Paradoxalement, c’est une période où j’ai pu ressentir en moi, pour la première fois, un mieux-être. Alors, non, je ne suis pas guérie et même si je vais « mieux », non je ne vais pas encore bien. Je suis toujours malade et je lutte toujours avec grand nombre de démons au quotidien. Je sais en revanche entretenir une illusion, au prix fort de la fatigue et incapacité à faire quoi que ce soit. Aujourd’hui je ne suis pas autonome dans ma vie et c’est un poids énorme qui me mobilise tellement d’énergie que oui, la lecture est passée après mon envie d’avancer et de me reconstruire. J’ai réinvesti le peu d’énergie que j’ai dans les apprentissages et les formations pour préparer mon avenir. Car il est bien entendu hors de question que je laisse la maladie gagner, c’est moi qui aurait le dernier mot et ce même si j’ignore comment pour le moment. Mes « études » me passionnent, je sais que je suis sur la bonne voix et que ce que je fais vibre fort avec mon âme. Je sais où je vais mais je ne connais pas la vitesse du voyage. Et tout cela, ça prend l’énergie que je mettais avant dans la lecture et mes articles de blogs. Pourtant, je lis toujours, mais différement. Un livre que je finissais en 2 jours sera lu désormais en 10. Je suis en ce moment même dans Cogito de Victor Dixen et je me régale. D’ailleurs, je suis revenue à la littérature de jeunesse qui me crée beaucoup moins d’insécurités à l’heure actuelle (même si mon tordu de cerveau peut parfois aller chercher très loin dans le domaine). Je veux que la lecture reste un refuge et une passion. Je ne veux pas me sentir mal et complexer parce que ma vie est bien fade par rapport à celle qui se dessine au fil des lignes. Pour le moment, mon esprit n’est plus capable de prendre la distance nécessaire, alors je dois la prendre pour lui.

La dépression est un monstre, tapi dans l’obscurité de vos entrailles. Ce monstre n’attend qu’une chose, prendre le pouvoir, le contrôle et vous anéantir. Quand les médicaments commencent à stabiliser la situation (et parfois c’est assez long), ils créent une lumière qui repousse la dépression, monstre cruel. Mais jamais très loin, et chaque fois que je crie victoire, j’ai le revers… Ma psychiatre m’avait pourtant prévenue. Mais c’est difficile d’être soi-même quand vous êtes controlés par des diagnostics (j’entends bien l’effet même du diagnostic + la réalité de la maladie) et des molécules chimiques. Quand vous ne pouvez pas sortir plus de deux heures sans être une loque. Alors la place de la lecture se relativise mais surtout, c’est celle des interactions virtuelles et des sollicitations parfois trop nombreuses qui vient vous faire tomber. À la moindre montée d’insécurité, le monstre vous entour comme un boa et vous serre, vous secoue, vous vide et vous laisse dans un état pitoyable que seul un somnifère peut tenter d’apaiser. L’insécurité est l’alimentation idéale de la dépression. Et c’est en comprenant cela que j’ai eu à prendre la décision de m’éloigner. Sauf que je ne pouvais pas l’écrire. Les mots ne venaient pas. Ce n’était pas le moment. Alors pour conclure…

A tous, merci de votre soutien. Ceci ne marque pas la fin de BettieRose Books mais atteste du besoin d’y aller désormais à un rythme bien plus léger. Je ne reçois presque plus de services de presse et ce n’est pas un problème, j’ai de quoi faire dans ma PAL, je sais aussi aller acheter un livre ou en commander un. Ma reconversion professionnelle atteste malgré tout d’une nette progression mais la bataille est encore féroce. Même si je n’ai plus vraiment peur, je me dois de m’écouter. Je viendrai donc vous faire part de mes lectures, à mon rythme, à mon niveau, selon mes capacités et mes moyens financiers (car oui, désormais investir dans du livre est vraiment dur vu que j’investis dans des formations, mais c’est la règle du jeu de la vie et des décisions). A très bientôt pour que je vous parle de Cogito de Victor Dixen.

PS : aux attachés de presse à qui je n’avais jamais eu la force d’écrire pour expliquer mon silence, toutes mes excuses. Il est parfois bien difficile d’aligner les mots sur une douleur réelle.

16 réflexions sur “Les réelles raisons de mon absence

  1. Kiriitiblog dit :

    Prend le temps qu’il te faudra pour te remettre sur pied ! ^^

    Je ne commente que rarement (voire jamais en réalité…) mais je te suis depuis quelques temps déjà, pas parce que tu postes des articles tous les jours ou que tu es à la page sur les sorties ou je ne-sais-quoi d’autre mais parce que j’apprécie la femme que je vois depuis l’autre côté de mon écran. Alors que tu postes tous les jours ou tous les trois mois, je continuerai à aller faire un tour sur tes articles et à prendre de tes nouvelles sur tes lectures et sur ce que tu voudras bien partager avec nous ! ^^
    L’important c’est que tu prennes du plaisir dans ce que tu fais et que ta passion ne se transforme pas en obligation quelconque.
    Les monstres tapis dans l’ombre ne sont jamais les plus simples à abattre… courage ! ❤

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  2. Pois0n dit :

    Un très beau texte. Bravo à toi pour avoir réussi à l’écrire, pour avoir décidé de le partager, de donner à ton absence une justification qui n’était pas indispensable. Et c’est cool que tu aies fini par vouloir partager ça avec nous, maintenant.
    Prends tout le temps et le recul qu’il te faut, suit ton coeur, tes envies, ne sois surtout pas esclave du blog, de la lecture ni d’aucune activité, le plus important reste l’envie.

    Prends soin de toi ♥

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  3. Annbourgogne dit :

    Bon courage. Le temps est, parait il, un grand médecin. Je suis désolée de vous avoir importunee avec un message pour mon roman ( Les Fantômes du Futur ) . Je ne suis pas sûre qu’ il soit indiqué pour vous en ce moment même s il a été une thérapie pour moi mais il s agissait plus d anxiété que de dépression. Je vous souhaite de bien vite remonter la pente. Cordialement.

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  4. Ju lit les mots dit :

    Il faut savoir se protéger des parasites, que ce soit de l’extérieur ou bien les siens. Je comprends tout à fait ce dont tu parles par rapport aux réseaux… Je n’y vais que pour partager mes articles et j’ai mis un frein pendant quelques mois. Je reviens petit à petit et ça me fait du bien, mais sans pression 🙂
    Bon courage pour la suite 😉

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  5. toutloperaoupresque655890715 dit :

    Bonjour, je ne vous connais pas, mais je crois que je comprends les phénomènes décrits, tant sur le côté négatif des réseaux sociaux (même si il y AUSSI des côtés positifs), que sur la dépression. C’est une maladie pour laquelle il faut beaucoup de temps, avec malheureusement un certain nombre de rechutes sur le terrain.
    Courage, et battez vous, il n’est pas question que la maladie gagne.

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  6. Twogirlsandbooks dit :

    Je suis d’accord, des fois sur Twitter et Instagram certains abusent clairement et tiennent des propos malsains. On ne s’en rend pas forcément compte mais notre téléphone et ses applis peuvent nous mettre grandement la pression comme tu le dis. Des fois, ce couper de tout peut-être utile. Maintenant, j’ai l’impression, surtout sur bookstragram que tout le monde est en concurrence, c’est la course aux like et aux SP.
    J’espère que tu arriveras à remonter la pente, et qu’avec le temps, tout s’arrangera pour toi. L’important, c’est de faire ce qui est bon pour toi. Bonne chance avec ta nouvelle formation 🙂

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  7. David dit :

    Mon Dieu, je me reconnais tellement dans ce que tu dis !
    Alors… Je suis pas sujette à la dépression, ma résilience m’en préserve (J’ai eu droit à quelques suivis psy à cause de ça : ma résilience non pas acquise, mais innée…), mais le burn out me fusille régulièrement à cause de mon hyper-activité. Avec ces mêmes étouffements, ces mêmes angoisses…
    Sauf que je ne suis pas du côté blogueuse (Je chronique fort peu, je pratique ce fameux slow blogging dont tu parles), mais du côté auteure. Au début écrire avait une vertu cathartique. Au début, c’était exaltant. Puis mon mari a eu peur, il a tiré la sonnette d’alarme face à cette passion envahissante. Puis il faut parler, communiquer, te vendre… c’est lourd, chronophage, parfois ingrat. Il y a les chroniques, parfois bienveillantes, parfois assassines qui te brisent ta confiance en toi, tes espoirs et tes rêves. Il faut tomber, se relever, encore tomber, se relever, et puis tomber sans cesse… jusqu’au jour où tu te viandes méchamment et où, autour de toi, tu aperçois le visage paniqué de tes proches, effrayés par tes cicatrices et tes égratignures émotionnelles…
    Et là, tu dis stop, tu prends conscience et peur à la fois. Où est le bonheur, où est le plaisir ? Où es-tu, toi ? Au milieu de ces angoisses, de ces insomnies, de ces doutes, de ces vertiges ?
    Alors… pour conclure, ta démarche est la bonne, tu es sur le bon chemin. Respire et écoute ton coeur, c’est ta boussole.
    Bises ma belle.
    PS : je suis une fan inconditionnelle de tes tatouages !

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  8. des bulles et des mots dit :

    Merci pour ce billet courageux et engagé. J’ai traversé le même problème il y a quelques temps. Enfin en moins grave car je ne suis pas en dépression (et il faut l’avouer j’ai beaucoup moins de followers que toi). J’avais l’impression de ne plus choisir mes lectures, je ne lisais plus que des nouveautés alors que j’apprécie lire des livres plus anciens juste pour faire bien… j’ai l’impression qu’on parle toujours des mêmes livres qui d’ailleurs n’ont pas forcément besoin de pub. Donc depuis quelques temps j’ai décidé de choisir mes lectures en fonction de ce qui me tient à coeur.
    Mon conseil est de ne pas te mettre de pression pour ton blog. On a suffisamment de pression dans la vie de tous les jours pour se rajouter ça. Je te souhaite une bonne continuation dans ta vie personnelle, car finalement, c’est ça le plus important ! Je suis également arrivée à la même conclusion que toi : des cons y’en a dans la vie et y’en a sur le net. L’important, c’est de se focaliser sur les gentils. 🙂 on va quand même pas se laisser emmerder par des cons ! Non !

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  9. Romanesquement Vôtre dit :

    Merci pour cet article donnant une vision très réaliste du monde des RS. C’est très courageux de ta part de faire preuve d’autant de sincérité, j’ai été très touchée par tes mots… et je suis sure que lire ces mots résonneront chez beaucoup d’autres de tes lecteurs. Prends soin de toi, je te souhaite beaucoup de courage pour affronter ce monstre qui est en effet loin d’être trendy… ❤

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  10. Once Upon A Dream Girl dit :

    Je n’ai pas de moi face à tout ce que tu as pu écrire et je comprend un peu beaucoup ton ressenti.
    Pour ma part je suis une accro à instagram (j’ai 4 comptes oui oui ahah) mais l’algorithme fausse tout ainsi que les followers qui follow mais ne like rien alors pourquoi follow ? Bref certaines choses m’énervent de plus en plus concernant les réseaux. Je m’en fous un peu du nombre de likes mais moi je regarde au minimum les photos de ceux que je suis et si j’aime, je like.
    J’avoue être également un petit peu dépressive. J’ai tendance à plus voir le noir que le blanc malheureusement même si j’essaie de positiver au maximum.

    Bref prend soin de toi surtout et si tu as besoin de te désintoxiquer de tout ça, fais le ! ❤

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  11. Vampilou fait son Cinéma dit :

    Tu sais que je serai toujours là ma belle, quoique tu fasses, je te suivrai, parce que j’aime ce que tu es, moi je te trouve passionnante dans tous les domaines ! Je comprends totalement ta position, c’est justement pour ça que je ne me suis jamais lancée dans Bookstagram et c’est aussi pour ça que j’ai drastiquement baissé mes partenariats…Maintenant je lis ce que je veux, au rythme que je veux et je profite autant qu’il m’est possible des à côté 😃

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  12. Rochelle dit :

    Je rejoins tout le monde en disant que ton article est beau, touchant, émouvant. Mais bon, c’est la maman qui parle là. Et cette maman, elle sait que tu aimeras toujours la lecture et elle sait aussi pour l’avoir fait elle-même, qu’il est bon de s’accorder une plus ou moins longue pause dans cette passion dévorante… Tu avances bien et je suis contente pour toi ma chérie… Va à ton rythme et suis ton coeur…

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  13. Pommy dit :

    Je comprends tellement ce que tu ressens. Je suis tombée en dépression il y a un peu plus d’un an malheureusement et la lecture m’aide, mais j’ai eu le même souci que toi. J’ai fini par avoir beaucoup de service presse et je n’osais pas refuser, au final je croulais sous plus de lecture que j’en lisais. De plus, pour ma part, certaine lecture évoquant la mort de façon trop explicite, même si c’est une new romance ou un livre fantastique ayant une mort dans l’histoire qui est très détaillé, explicite, me rendait malade et je ne prenais plus plaisir à lire. J’ai finalement opté comme toi, pour des lectures plus accès sur ce que mon esprit à besoin pour le moment.
    L’important est que tu t’épanouisses et guérisses du mieux possible. Qu’importe combien tu lis, la vitesse, combien tu postes sur les réseaux, l’important est de le faire parce que ça te plait. Personnelle je publie assez régulièrement sur mon blog, mais seulement parce que j’y prends du plaisir et pas « parce qu’il faut le faire, pour que ton blog est de la visibilité ». Je t’encourage énormément dans ta dépression. Je ne suis pas dépressive depuis aussi longtemps que toi, mais je comprends l’enfer que c’est. L’important est de se recadrer sur ce qui nous fait du bien.
    Reste toi même c’est le plus important, en tout cas, c’est pour ça que j’aime ton blog, car on sens la sincérité.
    Courage à toi
    Bisou 🙂

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  14. Callysse dit :

    Un bel article qui j’espère t’a fait du bien. Ce n’est pas facile de mettre les mots sur son mal-être encore plus quand des inconnus vont le lire. Tu y arrives très bien et ton courage est inspirant! Je te souhaite de t’épanouir dans ta nouvelle version 2.0 du blogging 🙂 Hâte de connaître ton avis sur Cogito (qui a peut-être déjà été publié, j’ai quitté un peu la blogosphère ces dernières semaines alors je rattrape mon retard). 😘

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