Se « re-connecter » à la lecture, péripéties d’une lectrice compulsive

Je ne sais pas exactement dans quel sens va partir mon article. C’est une idée, un thème plutôt, qui tourne en boucle dans ma tête depuis un moment. Je me suis rendue compte, sans bien savoir pourquoi, comment, ou quand précisement, que je m’étais déconnectée de la lecture. Je ne parlerai pas de panne, parce que vraiment ce n’était pas le soucis. Je ne vivais aucune panne. Seulement, je n’étais pas impregnée de l’univers que je découvrais, je n’étais pas dans l’histoire, je ne m’attachais pas aux personnages ou aux lieux. Qu’importe le style, livre après livre, et même avec d’excellents romans, je ne vivais qu’un moment fade. J’ai donc longtemps supposé que c’était une sorte de panne, mais je rejetais l’idée aussitôt. L’envie de lire était là. Je pouvais reconnaitre ce qui, à mon sens, était un excellent roman. Mais rien ne se passait au delà. Une fois le livre terminé, hop plus rien. En faisant des pauses dans la lecture, aucune imagination qui se déroule au sujet de la suite. Si la lecture m’est toujours apparue comme mon refuge, mon petit monde à moi, qu’allais-je faire alors si cela ne me mettait plus du tout à l’abri de mes ténèbres ?

Finalement, en prenant le temps d’une introspection, les réponses vinrent assez aisément. Il me fallait me brancher à nouveau à la lecture. D’une autre façon, modifier un peu les connectiques complexes de la vie d’un lecteur. Aborder la lecture différemnt et sans pression. La pression est l’ennemi de tout moment de joie. Certes, sous pression on peut parfois se dépasser, mais on peut aussi se sentir submergé.

1.Qu’est-ce que la lecture me permettait de barricader ? Quelle bête féroce résidait alors dans mes entrailles, déversant ses ténèbres dans les limbes de mon cerveau ?

Ce genre de questions est évidement personnel et entrainera chaque lecteur ressentant des ténèbres, de la mélancolie d’une aventure livresque résolue ou encore de la tristesse de ne plus vibrer pour les romans, à une réponse différente. Finalement, pour moi c’est en identifiant CE postulat de base que j’ai pu dérouler la suite de mon problème à me laisser aller.

Ce n’est pas un secret ici, je vis une dépression sévère depuis des années maintenant et je suis sous traitement. Dès le début de ma maladie la lecture m’a servi de refuge, de barricades. Car, dans ce monde aussi lugubre, je voulais barricader quelqu’un qui avait beaucoup trop de choses à affronter. Mon enfant intérieur. Ce petit être blessé qui, lui aussi aimait lire. Mais qui prenait mes émotions négatives au lieu de celles de la lecture. Il me tordait les boyaux pour que je réagisse. Après tout cela faisait déjà 4 ans que je lisais de manière très intensive, sans rencontrer de problèmes, alors pourquoi maintenant ? L’enfant intérieur, muselé et mis de côté dans le noir, s’offusqua alors : « de quoi me protèges-tu quand tu t’enfouis sous les livres trop nombreux de ta maison ? À quoi servent-ils s’ils ne te procurent qu’une satisfaction académique ou statistique ? Moi, je veux ressentir, alors brise mes chaines, apporte moi de la douceur, libère moi du fardeau et allons conquérir le monde de l’imaginaire ! »

2. Si je libère l’enfant intérieur, ne vais-je pas à mon tour m’effondrer ou fuir ?

L’enfant intérieur n’avait aucune volonté de fuir, il fait partie de moi pour toujours. Il voulait juste écouter, comprendre. Être écouté et compris. Je suis alors descendue au plus profond de mon âme, dans ce que j’appelle mes ténèbres. Je pensais les connaitre comme ma poche vu le temps que j’y passe depuis près de 5 ans. Mais en fait pas du tout ! Là-bas, l’enfant intérieur m’a montré un monde merveileux qu’il réchauffe de ses rires, nourrit de ses émotions et illumine de son amour. Alors, j’ai compris que mon amour de la lecture y trouvait sa source, intarrisable. J’ai compris que, même si je lisais moins ou d’une autre façon, la lecture resterait mon phare dans la tempête mais sans nous mettre d’oeillères, à l’enfant et moi. Il était temps de faire le pas vers le présent. L’évidence était que tout passait par un mieux-être vis à vis de ma vie de lectrice. Et que je devais accorder plus d’écoute et d’attention à cet enfant. Qu’il en avait affronté, lui aussi, et que mon présent ne devait pas le meurtrir, que nous avancions ensemble. Jour après jour.

3. Une page après l’autre

C’est probablement le déclic. Si je veux lire, je ne dois pas me lancer dans une course. Et si en fait je me fichais du nombre de pages et de livres lus chaque mois ? Si je vivais pleinement l’instant sans jamais penser à la photo que je vais faire, la chronique idéale (dont de toute façon je ne me souviendrais jamais au moment de son écriture), les statistiques à honorer dans mes bilans lectures ? Si je lisais au présent ?

4. Le Carpe Diem de la lecture

Petit à petit, j’ai arrêté d’acheter trop de livres. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse le tri car beaucoup de livres vivent dans un futur hypothétique « ah oui celui-ci je vais le garder car j’aimerais bien le conseiller à untel », « oh lui, j’ai tellement aimé, c’est une ENC toute blanche mais je garde jusqu’à ce que je puisse acheter l’original (ce qui se produit alors que rarement), les sagas qui s’accumulent en attente de temps pour les dévorer, les livres donc le bon moment ne vient jamais, ceux que je n’ai pas aimé, ceux achetés sur un coup de tête pour compenser une quelconque douleur et que jamais je ne lirai… Tous ces livres étaient autant d’obstacles à une vie de lectrice épanouie et les piles plus hautes les unes que les autres me donnèrent le vertige. Bien entendu, je ne me suis pas séparé de ma PAL entière ni de ma bibliothèque, j’ai juste décidé de conjuguer lire au présent en donnant de la place à mon cerveau et me permettant de retrouver le chemin vers l’enfant intérieur, mon gardien de cette passion précieuse. J’ai choisi d’arrêter le jeu de la collectionneuse de livres et de l’ecureuil qui fait ses reserves en cas de crise. Place nette et Carpe Diem, mes nouvelles devises.

5. Les partenariats et services de presse

C’est une question qui revient tellement souvent que j’ai pris les devants et vais y répondre de manière brève car au fond cela ne regarde que moi et la maison d’édition/l’agence RP. Oui, j’ai eu énormément de SP. Oui à un moment donné je n’ai plus su gérer et je ne serais jamais assez désolée pour mes partenaires. Eh oui, bien entendu cela a contribué à ma perte de joie et de lecture au jour le jour. Je ne savais pas quoi lire en premier alors je ne lisais pas et restait sur Instagram à ne rien faire, frustrée. Je n’ai plus su gérer mais j’ai su le reconnaitre. J’ai mis un terme à certains partenariats, pris une pause avec d’autres, joué cartes sur table sur des « renouvellements » potentiels, et fait un tri, ne gardant que ceux qui comptaient le plus. Certains me manquent mais j’ai une librairie à 800m alors au pire, l’enfant intérieur ne sera pas contre une promenable en roue libre dans la librairie (la libraire que je n’arrivais pas à apprécier a cedé sa librairie à de nouvelles personnes !).

6. Mais alors du coup, comment ai-je fini par me reconnecter ?

Je fais écho au moment ci-dessus où je vous parle de ma dépression. Qui dit dépression dit généralement traitement médical et surtout thérapie. S’y ajoute aussi tous les moments que j’ai pris pour une introspection intense et douleureuse (ces moments ont bien entendu empiété sur le temps disponible pour la lecture). À 36 ans, je crois pouvoir dire (il reste des éléments non connus dans l’affaire donc je ne peux pas affirmer) que j’ai ressucité mon enfant intérieur en cessant de lui faire porter, en partage avec moi, mon plus gros fardeau. La chose la plus difficile de ma vie et que je traine depuis près de 30 ans. J’ai officiellement (du moins en suis-je persuadée aujourd’hui) laissé partir notre père. Si pour moi la sensation est étrange, un immense vide et des questions identitaires, l’enfant lui a éclaté de rire comme jamais il ne l’avait plus fait depuis le jour fatidique. Il s’est senti tellement bien que la chaleur est montée et que mon esprit a vu le livre sous mes yeux comme TOUT ce qui m’avait manqué ces derniers mois. Alors ce livre (pour les curieux il s’agissait de Tu ne m’as laissé que notre histoire), je l’ai lu et vécu. J’ai pleuré, posé le livre, eu envie de serrer les personnages dans mes bras, j’ai essuyé tant de larmes ! J’ai célébré la beauté de la lecture et des émotions qui en ressortent. Je me suis reconnectée à l’essence même de mon âme de lectrice. J’ai nourri l’enfant intérieur (qui n’a pas besoin d’avoir été un lecteur pour en apprécier la saveur) et j’ai bu sa lumière, sa soif de mots comme nouveau MANTRA. J’ai retrouvé le chemin de la lecture.

7. Et maintenant ?

Si je me débrouille bien avec la cartomancie et les rêves prémonitores, je ne peux pas dire vraiment de quoi demain sera constitué et je ne peux qu’espèrer une chose : que cela continue ainsi. Désormais je ne me mets plus de pression, je lis quand je le veux et quand ma condition psychologique et physique le permet. J’accepte les moments de silence qui ne sont pas meublés par des histoires, mais qui se consacrent à écouter la mienne et la revaloriser. J’accueille chaque livre avec le bonheur de me plonger dans une nouvelle histoire. Je m’offre le droit de ne pas aimer ma lecture et de lui offrir un autre lecteur. Je ne culpabilise pas de laisser partir un livre plutôt qu’un autre. Je m’écoute et je revis : je suis toujours une lectrice.

Bon par contre, si un jour j’ai une véritable panne de lecture, il me faudra peut-être des conseils. En attendant, j’espère que mon histoire vous aura plu et n’hésitez pas à partager vos moments de doutes vis à vis de la lecture ou d’une autre passion. Nous méritons d’aimer ce que nous lisons mais les livres méritent aussi leurs lecteurs. Notre vie de lecteur n’est jamais figée et un battement d’aile d’hirondelle peut la faire changer. Belle soirée chers lecteurs.

Crédit pour toutes les images : PEXELS

14 réflexions sur “Se « re-connecter » à la lecture, péripéties d’une lectrice compulsive

  1. Josiane dit :

    Très bel article qui me touche beaucoup et tu devines aisément pourquoi… Tu vas continuer à lire, car la lecture est en toi comme elle est en moi… mais moi j’ai toujours lu à mon rythme et je suis même restée des mois sans ouvrir un livre, ce qui n’est plus le cas maintenant. Et puis maintenant j’ai une bonne conseillère en lecture, elle me connaît bien et sait bien me conseiller, c’est toi !

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  2. desmotsdeslivresetmoi dit :

    Merci pour cet article a coeur ouvert. Tu me fais réfléchir et je comprends ton enfant intérieur qui veut vivre pleinement ses lectures. Je te souhaite de belles découvertes livresque à ton rythme. Mais c’est vrai que tenir un blog pourrai « forcer » c’est peut-être pas le bon mot mais je pense que tu comprendras à lire toujours pour avoir des articles à mettre. J’essaie tout de même de garder le plaisir et si je n’ai pas d’article tant pis.
    Je te souhaite plein de courage je sais que la dépression est quelque chose de « vicieux  » que tout le monde ne comprend pas
    Plein de bisous

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  3. Ladilae dit :

    Ton article est très beau et a fait écho en moi sur pas mal de points. J’ai fait une longue dépression, et j’en suis sortie juste à temps pour être diagnostiquée avec une endométriose, pendant que ma mère apprenait qu’elle avait contracté une sale maladie qui, à terme, la tuerais. Les jours sont durs, avec quelques hauts mais beaucoup de bas. Mon rapport à la lecture à changer. Grande lectrice de polar glauque, de fantasy, ou de témoignage et autres, j’ai beaucoup plus de mal. Je vais vers quelque chose de plus léger, d’optimiste surtout.

    Après, la pression qu’on met sur la lecture peut finir par nous bloquer. Je suis bibliothécaire, et j’ai animée un club ado et un club senior, une fois par mois pendant plusieurs années. La lecture est alors devenue une corvée. Je cherchais à plaire aux participants, pour les attirer vers d’autres lectures. Sauf que je ne lisais plus par envie, ou par passion, mais parce que je devais avoir lu un nombre de livres conséquents à présenter à la prochaine réunion.
    Les choses ont fait qu’en une année, les deux comités ont cessé. Manque de temps, de moyens. Mais c’en est suivi plus d’un an sans lecture. Pas que je n’avais pas envie de lire, j’empruntais plein de livres, que je commençais, mais je fermais assez vite. Bons ou pas, ils ne me faisaient juste plus envie en les commençant.

    J’ai fini par surpasser ce blocage, en décidant que plus jamais je ne ferais de la lecture une obligation. Je ne me force plus, ne lis que pour moi, parce que j’ai envie de le lire. Je m’autorise aussi à abandonner un livre qui ne me plait pas, alors que j’avais beaucoup de mal avant. Un livre commencé devait être terminé.

    Enfin bref, tout ça pour dire que beaucoup de choses dans ton article ont fait écho en moi. Notre rapport à la lecture évolue sans cesse, entre nos activités, nos combats quotidiens. On peut s’égarer. Le tout est de se recentrer sur une lecture plaisir, mais cela n’est pas tous les jours faciles.

    Je te souhaite de protéger ton enfant intérieur et de trouver et rassembler tes forces intérieures pour l’emporter sur la dépression. Ou en tout cas, faire face. Dieu sait que j’ai conscience de la difficulté d’une telle entreprise. Mais c’est possible.

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  4. MahaultMots dit :

    Je dirai comme les commentaires du dessus : très bel article, je pense que tout blogueur peut se reconnaître dans l’avant dernier point et même dans la globalité de ce que tu dis au niveau du plaisir de lecture ; c’est important de pouvoir faire ce cheminement et de faire en sorte que notre passion commune à toutes et tous ne devienne pas un fardeau. Bravo à toi & je te souhaite d’immenses plaisirs livresques !

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  5. Le Sushi qui Bouquine dit :

    Un article très émouvant et touchant. On est nombreuse à se reconnaître dans ton article et personnellement, je comprends très bien la fuite de la réalité dans les livres, que ce soit dans les moments difficiles ou même au quotidien pour oublier les choses tristes de la journée.
    En tout cas tu as fait le plus dur en identifiant tes « blocages » et notamment la pression du blog et des lectures imposées. Je te rejoins là dessus également. Je me rend compte que bookstagram et mon blog littéraire sont des alliés et parfois des ennemis de ma lecture…
    Comme toi, je devrais faire un tri de ma bibliothèque …
    Des livres que j’ai acheté mais qui ne me font plus envie, mais dont je n’arrive pas à me séparer « au cas où  »
    Au final, l’idée qu’il me reste 50 livres à lire me bloque parfois dans mes lectures.
    Alors voilà je te remercie pour ton article et te souhaite bon courage pour la suite 🙂
    Bise

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  6. Lelf dit :

    Au début je me retrouvais dans ce que tu décris, ce côté fade de chaque livre, la difficulté à se plonger dedans… plus de 3 ans maintenant que je connais ça. Sauf que je me suis ôté la pression presque immédiatement ; je n’ai jamais eu bcp de SP donc j’ai arrêté, mon blog est mort il y a un an (oublié de payer l’hébergeur, ça faisait déjà longtemps que je ne postais plus), j’ai revendu des dizaines de bouquins et je trie régulièrement mes biblio…
    Malgré tout ça ne revient pas. Je chéris les rares lectures qui arrivent à m’emballer et j’essaye de ne pas regretter pour les autres… le soucis étant que j’ai très envie de lire, de découvrir des titres précis, qu’ils m’auraient entraînés avant… mais je passe à côté. Voire j’abandonne. Et savoir que ça vient la plupart du temps uniquement de moi me fait mal (je n’ai aucun scrupule abandonner des livres pas faits pour moi par ailleurs). J’ai l’impression que mon cerveau est « cassé ».
    J’ai vécu différentes choses depuis le début de la panne : job merdique, chômage volontaire (je me sentais plutôt bien), reprise d’études, re-chômage, maintenant boulot voulu… aucune circonstance ne change mon état. Je suis plus en accord avec moi même aujourd’hui mais ce rapport difficile à la lecture est comme une ombre. Je lisais depuis toujours, j’ai du mal à me définir sans ça, d’autant que j’aimerais lire, l’envie est là.
    Voilà pour mon histoire ^^
    Bravo pour ton introspection et la progression de pensée qui en découle 🙂

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  7. Anaïs dit :

    Je te rejoins sur beaucoup de choses dans ton article. Je ne me suis personnellement jamais mis la pression pour lire. Je suis une lectrice lente, qui en lit qu’un livre à la fois et je ne finis quasiment jamais un roman en moins d’une semaine. J’aime prendre mon temps, savourer chaque mot et chaque page et surtout attendre le moment et l’endroit propice à une expérience littéraire optimale. Alors pour sûre, ce rythme de lecture se répercute sur mon blog. Je ne poste pas d’articles tous les jours et je n’ai pas énormément de lecteurs mais peu importe. Je le fais avant tout pour moi et c’est ce qui me plait. C’est pourquoi je ne participe jamais au « C’est lundi, que lisez-vous ? » car la plupart du temps, je lis le même et unique livre que la semaine d’avant. Et si je participe à différents challenges, je ne les réussi quasiment jamais mais peu importe, car ce qui me plait c’est de constituer un PAL spéciale et partager avec les autres participants.
    Tu as bien raison de te recentrer sur toi et sur cet enfant qui vit en toi. La lecture doit rester un plaisir et nom une course effrénée pour atteindre un certain nombre de pages et surtout un certain trafique sur son blog.
    On nous impose tellement de choses dans la vie, si en plus on se met des règles et des barrières sur une chose sensée être un plaisir, on ne s’en sort plus !

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  8. Pandamis (@AdamisFox) dit :

    Bel article, ma Bettie. Tu sais, tu me fais penser à ce que j’ai passé ces derniers mois : jusqu’à l’été, je faisais une sorte de course à la lecture, où je voulais absolument lire au moins deux livres (de taille classique) par semaine, pour avoir toujours du contenu sur le blog, voire Instagram… puis j’ai eu quelques angoisses (liées à d’autres choses), qui ont ralenti mes lectures, et j’ai relativisé, et vu que cette course était inutile en fin de compte. Lire doit être un plaisir et non une affaire de « rentabilité ». Cette prise de conscience + une mauvaise expérience récente avec une bloggeuse/CM m’a donné envie de m’éloigner un peu de cette bulle. La sphère lecture d’internet a de beaux cotés, mais la frontière avec le coté moins positif est parfois proche, et je n’en veux pas. Je ne bloggue plus (de toute façon, personne n’allait vraiment sur le blog ^^), je fais de micro-posts sur Instagram et ça me suffit.

    Et toi, ma Bettie, tu es forte, et tu le prouves encore une fois. Je commente peu mais je suis toujours tes publications, et t’encourage depuis les coulisses. Fonce, Bettie, tu es extraordinaire !

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  9. Vampilou fait son Cinéma dit :

    Je comprends totalement ce que tu veux dire ma belle ! Ça fait presque deux ans maintenant que j’ai décidé de lire beaucoup plus pour le plaisir, sans aucune pression, j’ai drastiquement baissé mes partenariats, je prends mon temps, je lis ce que j’ai envie et résultat, je lis finalement tout autant de livres, mais je suis bien plus épanouie 😃

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