[Chronique] Too Late de Colleen Hoover, est-il trop tard pour qu’elle trouve le bonheur ?

Publié aux éditions Hugo New Romance – Mai 2018 -473 pages
Traduction Pauline Vidal
Merci à Hugo New Romance pour cette lecture


Trigger Warning

/!\ Violences conjugales – Abus sexuels – Scènes violentes – Meurtre – Accès de folie – Drogues /!\


Qu’il m’est difficile aujourd’hui d’écrire cette chronique. Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que Colleen Hoover est mon autrice de romance préférée. J’ai lu beaucoup de ses livres et je les ai tous aimés. Elle a ce petit quelque chose d’unique, qui transporte et brise nos cœurs tout en finissant par les panser et en nous délivrant un message sensible et important. Oui, mais… Too Late est différent. Pour moi, trop diffèrent. Il n’a pas été écrit dans le même contexte puisqu’il n’était d’ailleurs pas destiné à être publié. CoHo le postait sur une plateforme d’écriture et ce sont ses fans qui l’ont poussée à l’édition. Au début de l’ouvrage, elle s’adresse à ses lecteurs et nous met en garde « Je n’avais aucune intention de le publier parce qu’il est trop différent de mes autres livres. C’est morbide, tordu et cela m’amusait d’écrire ça lorsque j’étais bloquée dans un autre texte. J’ai publié les premiers chapitres sur une plateforme de lecture gratuite il y a deux ans parce que j’avais mentionné à plusieurs reprises que je travaillais sur ce projet et que quelques lecteurs voulaient lire ce que j’avais écrit. » Elle nous explique aussi qu’elle souhaitait aller jusqu’au bout de cette histoire qui, ne le nions pas, propage un message très important et nécessaire. Elle ajoute pourquoi elle nous livre une succession d’épilogues, simplement parce qu’elle ne pouvait plus lâcher son histoire.

Cette histoire est réservée aux adultes et je peux vous garantir qu’on n’en ressort pas indemnes. Si j’ai mis un TG au-dessus, c’est clairement parce que c’est important de savoir sur quoi vous allez tomber ici. Quand je lis la quatrième de couverture, je relève les mots suivants : « elle étouffe dans une relation toxique », « c’est un homme à la morale douteuse », « décide de supporter ce qu’il lui fait subir jusqu’à ce qu’elle puisse lui échapper ». Pour moi, ces mots ne reflètent en rien ce que vous allez trouver dans le roman, ils sont bien insuffisants. Si j’avais su de quoi il en retournait vraiment, je ne suis pas certaine que j’aurais lu ce livre, car, bien que je sois adepte de l’écriture de CoHo, je ne me serais sans doute pas imposé tout cela. Je n’ai pas aimé cette histoire. Le récit a des qualités indéniables. Il aurait mérité une « petite silhouette » féminine de plus pour prévenir du drame psychologique.

« J’ai pleuré tout le temps qu’il est resté sur moi, à me baiser comme s’il n’en avait rien à faire de savoir qui au juste se trouvait sous lui, du moment qu’il y avait quelqu’un… Quand il a eu terminé, il s’est couché de son côté du lit et s’est endormi sans un mot. Ni excuse, ni merci, pas un je t’aime. Il m’a juste tourné le dos, et j’en ai fait autant, sans cesser de pleurer.
Je pleurais car je m’en voulais de le laisser faire. Je pleurais car je me rendais compte que je n’avais pas le choix. Je pleurais car je suis toujours avec lui malgré ce qu’il est devenu. Je pleurais car je n’ai aucun moyen d’en sortir malgré mon désir. Je pleurais car j’ai beau trouver Asa infect, j’étais malade d’inquiétude quand il ne rentrait pas. Je pleurais car je me rendais compte qu’une part de moi aime encore le salaud qu’il est devenu… car je ne sais pas comment ne plus l’aimer. »

Cette introduction est longue, mais nécessaire et je vais en rajouter une couche malgré tout. Je suis dans l’obligation de vous dire aussi pourquoi ce livre ne m’a pas plu, pourquoi je suis heurtée et pour cela je suis tenue de vous révéler un bout de mon histoire. Asa dans ce roman est un mec horrible et CoHo l’a construit à merveille. On prend plaisir à le détester. Et à parfois l’aimer, le comprendre. C’est le schéma typique d’un manipulateur. Très intelligent, il sait manipuler les gens qui l’entourent, mais aussi leur faire peur. Il aime avoir le contrôle, le pouvoir. Forcément, sa copine lui appartient et se soumet à ses désirs à lui. Ce qu’on peut appeler trop « facilement » de nos jours, un pervers narcissique manipulateur. (Sauf que clairement pour Asa on est au-delà de cette problématique). Alors voilà ma sordide réalité : j’ai vécu avec ce genre de gars, au même âge que Sloan. Story of my life, surlignez pour lire : Comme elle, je me sentais coincée, étouffée et voulais fuir. Mais je ne le pouvais pas. J’ai subi beaucoup de violences psychologiques, une souffrance qui laisse les plaies béantes. Vous êtes enfermés dans un monde et vous avez l’impression que vous n’avez plus le choix, que vous le méritez, etc. Sauf que personne ne mérite cela. J’étais jeune, peu expérimentée, il a trouvé mes points faibles, il a su en jouer. 2 ans et demi d’enfer, avec des moments magiques aussi, vous savez, ceux qui vous font dire que ça en vaut la peine et qu’un jour ça ira mieux. Désormais quand je pense à cette personne, j’ai la nausée. J’ai honte de m’être laissée faire même si je sais que ce n’était pas de ma faute. Quelque part, je suis reconnaissante, car je ne me suis plus jamais laissée manipuler de la sorte. Mais voilà, l’histoire d’Asa et Sloan est allée au-delà pour moi, et si cela peut rester réaliste, non c’est trop.

« Je soulève les hanches pour me déshabiller moi-même, telle la putain que je suis devenue pour lui.
Car n’est-ce pas la définition d’une putain ? Celle qui accepte tout pour en tirer un profit personnel ? Même si le profit que j’en tire a quelque chose de désintéressé qui ne doit vraiment rapporter qu’à mon frère, ça ne change rien au fait que je suis en train d’avoir un rapport sexuel avec lui en échange de quelque chose. Ce qui… par définition… fait de moi une putain.
Sa putain.
Et son regard possessif me confirme que c’est tout ce qu’il attend de moi. »

Sloan vit donc avec son petit ami Asa depuis deux ans. Ils vivent dans une grande maison où vont et viennent à leur guise les collaborateurs du jeune homme. Sloan va à la fac et Asa vit de trafics juteux. Quand je disais qu’il est intelligent, c’est vraiment cela. Sauf que son intelligence ne tourne pas pour notre monde. Pour le sien. Qu’il est le seul à comprendre. Comment Sloan en est arrivé là nous sera expliqué et très sincèrement, on ne peut rien lui reprocher. La victime souffre déjà bien assez comme ça, dans ce genre de cas. Pourquoi Sloan reste avec lui ? Parce qu’elle n’a pas d’argent, pas de famille si ce n’est son petit frère handicapé qui réside en centre spécialisé. Asa paie les factures. Même si Sloan partait pour trouver un job, elle n’aurait jamais assez pour tout financer. De plus, reconnaissons-le, elle est terrorisée. Car si elle ne veut pas se l’avouer dans les débuts du roman, Asa est prêt à tout pour la garder. TOUT. Est-ce qu’il la respecte ? Absolument pas. Mais il le pense. Est-ce qu’il l’aime ? Oh que oui, mais à sa façon, c’est à dire très mal. Tout va être bouleversé lorsqu’elle rencontre un gars drôle et sympathique en cours d’espagnol à la faculté. Elle passe une heure de cours mémorable et se retrouve même à flirter. Quelle surprise pour elle le soir : le Carter de son cours n’est autre qu’un associé d’Asa pour les trafics de drogue. Déception. Sauf que Carter dissimule de nombreux secrets, et qu’à mesure qu’il se dévoile, elle tombe amoureuse. Et lui aussi. Seulement, rien ne peut être si facile, ce ne sont pas que leurs deux vies qui sont en danger.

« Car il m’aime. Sans doute à sa façon un peu tordue, mais il m’aime. C’est évident. »

Le tableau est donc dressé, la trame de l’histoire n’est pas mauvaise, au contraire. Sauf que c’est l’exploitation des personnages qui m’a déçue dès le départ. Mettons de coté le personnage d’Asa, il est certes le méchant de l’histoire, mais CoHo a fait preuve d’un génie incroyable en le créant, nous allons y revenir. Sloan, pour commencer et Carter ensuite, car le roman alterne leurs points de vue avec de rares interventions d’Asa. Sloan n’est absolument pas attachante ni intéressante. Je l’ai même simplement détesté. Agaçante au plus haut point elle ne parait avoir aucune jugeote et son esprit de vengeance sans s’impliquer va trop loin. Elle use et abuse des autres alors qu’elle se plaint elle-même d’être abusée. L’histoire d’amour entre Sloan et Carter ne m’a pas convaincue. Je n’ai pas du tout été touchée pour leur sentiments qui m’ont semblé… absents. Pas d’émotions, juste des envies de sexe qui font prendre tous les dangers possibles. L’un et l’autre n’agissent pas dans le bon ordre, mais ça encore… passons. Sloan a une histoire, un passé, mais elle n’est jamais parvenue à m’intéresser tant elle est fade et fataliste. Si encore j’avais pu m’attacher à Carter… mais non. Alors j’avoue l’avoir apprécié un peu plus, mais ses réactions sont démesurées et irrationnelles, égoïstes et parfois même stupides. Carter craque au premier coup d’œil sur Sloan, et quand il la revoit dans la maison, il n’est évidemment pas heureux de voir qu’elle est la nana du plus gros dealer de drogue du coin. Normalement s’il est ce qu’il prétend, pas de soucis. Mais n’oubliez pas les secrets qui viennent pimenter l’histoire. En gros, Sloan lui est interdite. Sauf qu’il s’en moque, il la veut et il n’est pas discret. Imaginez donc ce que cela peut provoquer chez le petit génie psychopathe chez qui ils résident ? Bah oui, Asa est fou, mais pas aveugle. Traumatisé et à l’ouest, mais observateur.

« Personne ne devrait passer toute sa vie sans s’être senti choyé un jour ou l’autre, ne serait-ce que par ses parents. Pourtant, c’était mon cas depuis vingt ans. »

Nous avons donc les deux personnages en détresse et du « bon côté » qui ne viennent pas nous cueillir et nous entrainer dans une histoire qui aurait pu être palpitante. Réflexe : s’attacher au suivant. Asa. Merde. Sacré cas celui-là. Même si l’on frôle l’overdose de caractéristiques manipulatrices à son sujet, j’avoue que sa psychologie, son intelligence et ses constants coups d’avance sont fascinants. Il est dangereux et toxique, mais obtient un respect de ses subordonnés. Il est prêt à tout et pense aimer et mériter Sloan plus que quiconque. Surtout, il pense qu’elle seule l’aime, lui qui n’a jamais reçu la moindre marque d’attention dans sa vie. Il n’est pas dans un état normal et drogues et alcool ne viennent pas l’aider. Il ne sait pas ce qu’est le véritable amour et le respect il n’en a aucun, mais également aucun scrupule à tromper la femme de sa vie, en baisant tout ce qui bouge. Il est totalement obsédé par le sexe et la réussite, il veut construire une famille fonctionnelle tout en s’accordant une liberté totale. Il est jeune, très jeune et déjà à la tête d’une affaire plus que juteuse. Il ne commet que très peu d’erreurs, mais peut perdre l’esprit facilement. Son amour démesuré et dérangé pour Sloan percute le lecteur et nous comprenons tout le désespoir du personnage. Pitié ? Peut-être oui, mais c’est un véritable enfoiré. Des scènes violentes l’impliquant viendront nous le prouver. Mais je trouve que CoHo est allée trop loin avec Asa. Avec ses décisions et que ce qu’il se passe dans l’épilogue interminable est de trop. Ce que Sloan demande à Carter est inhumain. Sans doute aurais-je pu accrocher mieux à cette histoire si le méchant n’avait pas autant d’excuses pour son comportement. Je ne le sais pas, cette justification qui n’en est pas un m’a agacée, tout comme Sloan. Et un peu Carter, qui est vraiment fade, plat et qui n’a rien dans la tête si ce n’est Sloan.

« Mais la beauté physique n’a rien à voir avec l’amour. Il ne naît pas de l’attirance qu’on ressent pour l’autre. L’amour ne naît pas des rires qu’on partage. L’amour ne naît même pas de ce qu’on peut avoir en commun. De toute façon l’amour ne se définit pas plus qu’il ne s’en trouve, d’une manière ou d’une autre, dans le bonheur qu’il apporte. »

J’ai conscience d’être un peu dure dans mon jugement alors que cela ne m’est jamais arrivé avec Colleen Hoover. Mais je ne peux pas mentir et retranscrire de fausses émotions. La vérité c’est que ce livre est bouleversant, il met terriblement bien en scène des violences psychologiques et physiques. Mais j’ai frôlé l’overdose. L’histoire de Sloane. Celle d’Asa. TOO LATE = Too much ? Il se pourrait bien. Pour autant, la plume de CoHo se fait toujours aussi entrainante et séduisante, même si ici je n’ai pas ressenti d’amour. Je trouve dommage, vraiment, qu’on puisse rencontrer ces problèmes dans un roman qui aurait pu être tellement parfait. L’histoire possédait là un réel potentiel et si, à l’évidence, Colleen n’a pas écrit cette histoire dans un but 100% préventif, l’impact aurait pu être bien plus réaliste, plus pédagogique. Enfin, terminons sur la structure de ce roman qui compte 473 pages. L’histoire principale s’arrête page 315 pour laisser place, page 317 à un épilogue à la structure totalement déconstruire. Au menu épilogue, prologue, épilogue à l’épilogue. Certes, s’affranchir des convenances, pourquoi pas. En plus, ça fait un peu comme un chapitre bonus. Sauf que je fus confrontée à un ennui malheureusement évident et que certaines informations ne s’avèrent pas vraiment utiles ou ne font que jouer sur les aspects mélodramatiques.

Toutes mes excuses à CoHo, c’est bien la première fois que je reste distante à l’un de ses romans. Si j’ai cru au départ que cela pouvait venir de mon propre vécu, j’ai compris, avec un peu de recul, que mon manque d’attachement aux personnages m’avait bloqué pour cette histoire. De même, les émotions ne sont pas exprimées de manière à nous emporter et c’est terriblement dommage. En revanche, j’ai un profond respect pour la construction d’Asa, l’antagoniste absolu qui nous fait perdre la raison.

Agacement, déception et lassitude : voilà les trois mots qui me sont venus spontanément en tête après avoir refermé le livre. Cette histoire n’était pas pour moi et je pense vraiment que ce roman est à réserver à un public averti. Si j’aime la façon de Colleen Hover de jouer avec les émotions et sensations en général, ici, je m’en suis retrouvée démunie et un peu triste. Je n’ai pas adhéré à tous les choix, encore moins aux personnages, en revanche le récit se lit très vite grâce à la fluidité de la plume.

« Le monde ne nous doit rien. On prend ce qu’on reçoit et on essaye de faire au mieux. »

« Mais la beauté physique n’a rien à voir avec l’amour. Il ne naît pas de l’attirance qu’on ressent l’un pour l’autre. L’amour ne naît pas des rires qu’on partage. L’amour ne naît même pas de ce qu’on peut avoir en commun. De toute façon l’amour ne se définit pas plus qu’il ne se trouve, d’une manière ou d’une autre, dans le bonheur qu’il apporte. […]

L’amour, continue Carter d’une voix un peu plus forte, l’amour ne se trouve pas. Il vous trouve.[…]
L’amour vous trouve dans le pardon à la fin d’une dispute. L’amour vous trouve dans l’empathie que vous ressentez pour quelqu’un d’autre. L’amour vous trouve dans les bras que quelqu’un vous offre après une tragédie. L’amour vous trouve dans la fête après avoir vaincu une maladie. L’amour vous trouve dans le désespoir après avoir été vaincu par une maladie.« 

37 réflexions sur “[Chronique] Too Late de Colleen Hoover, est-il trop tard pour qu’elle trouve le bonheur ?

  1. Erika dit :

    Tu sais que je ne partage pas ton avis puisque ce livre a été un coup de coeur pour moi, mais comme je te l’ai dit, ça peut aussi être lié à la manière dont je l’ai lu comme je l’ai avalé chapitre après chapitre tout en vivant et partageant l’histoire avec les autres CoHorts. Un détail comme ça peut changer la donne. Ceci étant dit, c’était sympa d’avoir ton retour sur le livre et de voir justement une pensée autre sur le sujet !

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    • BettieRose dit :

      Oui, je pense que ton expérience a rendu la lecture tout autre. Par exemple la construction du roman avec l’épilogue innovant, ça doit beaucoup mieux passer chapitre après chapitre sr la plateforme. Cela dit, je me demande quand même si je ne vais pas me le retenter en VO… Tu sais à quel point tout peut changer avec la traduction. Je ne pense pas que je vais m’attacher aux personnages pour autant mais bon…

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  2. Girls n Nantes Eva (@GirlsnNantes) dit :

    coucou

    déjà le sujet est difficile, enfin les sujets et j’avoue que cela fait beaucoup de sujets à traiter en même temps tout en donnant de la profondeur aux personnages ce qui ne doit pas être aisé.
    Du coup je ne l’achèterais pas car il ne me semble pas totalement abouti
    En tout cas merci pour ton avis sincère et objectif

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    • BettieRose dit :

      Hello,
      Au plaisir. Je suis certaine qu’il trouvera son publique. CoHo avait fait un livre absolument merveilleux sur une thématique très rude et là, la magie n’a pas opéré de la même manière. Cela dit, il a son public. Et concernant mon avis, c’est capital pour moi d’être sincère.

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  3. Serena dit :

    Coucou,
    Oh je suis déçue pour toi du coup, après ça peut arriver ! Déjà si la plume est entraînante c’est mieux que rien j’ai envie de dire mais le côté lassitude me fait dire que je vais passer mon tour ^^
    Merci de ta franchise parce que c’est rare, souvent les gens ne disent rien plutôt que de donner un avis négatif alors merci et bravo !
    Gros bisous 🙂

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    • BettieRose dit :

      Coucou
      Oui la plume est toujours chouette avec cette autrice.
      Et pour moi il est important de parler aussi bien des livres que j’ai aimés que de ceux pour lesquels cela ne l’a pas fait. Même si c’est mon autrice préférée 🙂 Transparence totale et puis comme pour tout, cela va dépendre de chacun.

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  4. lecture en blog dit :

    J’aime en général beaucoup les CoHo (hormis Ugly Love que j’ai détesté) et je dois dire que plus j’en lis sur ce roman, plus je me dis que je ferais mieux de passer mon chemin avec celui-là. tes avertissements et remarques me font dire que les côtés sombre et malsain de l’histoire ne sont pas fais pour moi

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  5. Vampilou fait son Cinéma dit :

    Bon, j’avoue que je suis un peu sous le choc ma belle, te voir ne pas aimer un CoHo, clairement, ça fait bizarre lol Mais, je comprends entièrement ton point de vue, ainsi que celui de l’auteure concernant ce roman « hors piste » ! J’ai quand même hâte de me faire ma propre idée maintenant 😃

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  6. Laura dit :

    Coucou,

    Alors, personnellement, c’est un livre qui pourrait m’intéresser.
    C’est un sujet très douloureux à aborder, très sensible, emprunt d’émotions et qui « remue les tripes » comme on dit. Malgré tout, c’est une lecture qui peut s’avérer intéressante.
    Peut-être te rappelle-t-il la sombre histoire que tu as vécue ?

    Belle journée,
    Laura – Bambins, Beauté et Futilité

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    • BettieRose dit :

      Coucou,
      Tu as parfaitement compris le fond de la thématique et justement, je voulais vraiment voir comment le sujet allait être traité. Pas comme j’aurais aimé. Mais en effet, il faut le lire et se faire son avis. Et bien entendu cela m’a rappelé de mauvaises choses et en a fait surgir des plus enfouies.
      Si tu le lis, je lirai ton avis avec plaisir.
      Belle fin de semaine à toi.

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  7. ma petite étagère dit :

    J’aime beaucoup les romans de Colleen Hoover, ce sont toujours des beaux moments de lecture. Mais j’ai déjà été déçue par sa dernière publication et les avis contrastés que je lis sur celui là (dont le tien 😊 ) font que je vais surement passer mon tour…

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  8. Samba Sisters Touch dit :

    C’est vrai que le sujet est dure, mais je pense qu’il faut lire et se faire sa propre opinion. Ceci dit, je ne connais pas cet auteur, mais je ne m’impose pas de limite dans mes lecture. Donc merci pour ta revue comme toujours avec un retour sincère.

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    • BettieRose dit :

      Mais tu as complètement raison.
      Même un livre que je n’aurais vraiment pas aimé je ne dirai jamais « ne le lis pas ». Parce que oui, se faire son propre avis est important. Chacun reçoit le livre en fonction de sa propre vie personnelle, ses expériences, son vécu. Et quand il s’agit de thématiques aussi particulière, la réception du contenu ne peut être uniforme.
      Merci en tout cas, je m’efforce en effet d’être la plus sincère possible.

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  9. Kel-Ly dit :

    Hello,

    Je découvre ton blog et ton instagram. Un univers qui me correspond avec de belles photos et couleurs pastels ___

    Je ne lis plus beaucoup je l’avoue. Faudrait que je m’y remette ! Par contre j’avoue que ce livre ne me tente absolument pas.. Et du coup ta critique achève mon opinion. Non je ne le lirai pas… ^^’ !

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    • BettieRose dit :

      Hello
      Merci beaucoup ❤ Le pastel, c’est la vie. (Même si j’ai aussi un côté dark^^)
      Je comprends pour Too Late, par contre si tu aimes les romances, les autres romans de l’autrice sont magnifiques 🙂

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  10. Sarah_Croft dit :

    Rien que les extraits que tu cite m’énervent et même temps me dégoûtent. Je te comprends totalement, je suis aussi tombée sur une personne comme ça, ce qu’on appelle un pervers narcissique et j’ai vite mis fin à cette histoire quand je me suis aperçue qu’il me manipulait. Du coup je ne pourrais pas lire ce livre, ça me ferait trop d’émotions négatives et j’en ai pas du tout envie :/ Et puis j’ai déjà du mal à redonner ma confiance parce que j’ai l’impression de voir des pervers en tout le monde donc on va éviter d’en rajouter une couche, ahah.

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