Chers lecteurs,
Le rythme est pris pour ce rendez-vous du dimanche. J’ai découvert ce rendez-vous chez ma copine Olivia de La Couleur des mots, mais je connais très bien le blog dont il est issu, Ma Lecturothèque.
Voici le principe de « Premières Lignes » expliqué par la créatrice du rendez-vous :
Chaque semaine, je prends un livre et je vous en cite les premières lignes du récit. Mettez le lien de votre RDV en commentaire de l’article, et je dresserai une petite liste. Elle est actualisée chaque semaine en fonction des participant.e.s.
Facile et sympa, non ? Alors, c’est parti !
Note : le roman s’ouvre un article de journal après des citations. J’ai donc opté pour les premières lignes du Chapitre Premier.
« Jubilee
Un jour, un garçon m’a embrassée et j’ai failli en mourir.
Je me rends compte qu’on peut facilement prendre cette phrase pour le début du récit mélodramatique d’une adolescente, raconté d’une voix stridente et ponctué de crus perçants. Mais je ne suis pas une adolescente. Et je le dis dans un sens on ne peut plus littéral. Voilà comme ça s’est passé.
Un garçon m’a embrassée.
Mes lèvres ont commencée à me picoter.
Ma langue a enflé pour emplir ma bouche.
Ma trachée s’est fermée, me coupant le souffle.
Tout est devenu noir.
C’est déjà assez humiliant de tourner de l’oeil juste après son premier baiser, et encore plus quand on apprend que le garçon en question ne vous a embrassée que pour gagner un pari; que votre bouche est si intrinsèquement inembrassable qu’il lui a fallu 50 dollars pour le convaincre de poser ses lèvres sur les vôtres.
Pire que tout: j’avais parfaitement conscience que ce baiser pouvait me tuer. Du moins, en théorie.
À l’âge de six ans, on m’a diagnosiqué une dermatite de contact de type IV aux cellules cutanées humaines étrangères. C’est le jargon médical pour dire que je suis allergique aux gens. Oui, aux gens. Eh oui, c’est rare : nous ne sommes qu’une poignée dans toute l’histoire de l’humanité à en avoir été atteints. »
La première fois qu’on m’a embrassée de Colleen Oakley – Milady, janvier 2018 – 500 pages
Résumé :
« Si j’ai appris une chose, c’est que l’amour est chaotique. Il ne nous est pas livré dans un joli paquet. Il ressemble plutôt au cadeau d’un enfant, tout froissé et gribouillé au crayon. Imparfait. Mais toujours un cadeau. Seulement, tous les cadeaux de ne sont pas faits pour durer éternellement. »
Jubilee Jenkins souffre d’un mal extrêmement rare : elle est allergique au contact humain. Après avoir été embrassée par un garçon au lycée, elle se retrouve aux urgences à la suite d’un choc anaphylactique. Dès lors, elle décide de ne plus sortir de chez elle pendant des années. Mais à la mort de sa mère, Jubilee doit affronter le monde et les gens. Un jour, à la bibliothèque, elle fait la connaissance d’Éric Keegan et de son fils adoptif, un petit génie perturbé. Bien qu’Éric ne comprenne pas pourquoi Jubilee le tient à distance, il est sous le charme… De manière inattendue, leur rencontre va permettre à ce trio irrésistible de s’ouvrir à la vie et à l’amour.
« Drôle et terriblement émouvante, Colleen Oakley nous offre une histoire d’amour qui sort de l’ordinaire, entre traits d’esprit et personnages attachants. Le parcours de Jubilee, de la réclusion à la guérison, est fascinant. » – Publishers Weekly
Bon, tu m’as fait découvrir un roman qui me fait extrêmement envie ma belle !
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Il me faisait déjà envie avant, mais là ! J’ai encore plus envie de le lire 🙂
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Je l’avais vu passer sur ton compte facebook et l’histoire m’avait parqué. Il faut vraiment que je le le trouve celui-ci. D’ailleurs, rien que le titre, il m’avait déjà interpellé !
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Coucou,
superbe début de roman. Il est dans ma WL.
Mon lien pour mon extrait.
http://magalitdeslivres.e-monsite.com/pages/papillonage/premieres-lignes/cat-2018/premieres-lignes-4.html
Bonne soirée.
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