Calendrier de l’avent jour 10 – 10 décembre : Onirisme

Chers lecteurs,

Quel week-end glacial ! Vous avez vu ? Je n’ai pas résisté à mon point météo du jour. Sachez d’ailleurs que sur la façade ouest, de fortes rafales de vent sont attendues. Si je le sais, c’est parce que ma mère me l’a dit. Si elle le sait, c’est parce que belle maman, dont la chaîne préférée est celle de la météo en continu, l’a appelé pour lui dire. Donc on va s’attacher au lit et mettre des parpaings.

D’ailleurs, cela me rappelle un livre lu dans mon enfance où un enfant voyage sur son lit à travers mille paysages imaginaires. Je ne me souviens plus du tout du titre, c’est beaucoup trop flou, mais je sais que j’ai rêvé plus d’une fois que mon lit se soulevait, en douceur, franchissait alors la fenêtre de ma chambre, du haut de mon 14e étage et m’embarquait droit devant en direction du paysage que j’avais la chance d’admirer au quotidien : la mer. Bon alors pour les questions logistiques, merci de ne pas me demander plus de détails…

Onirisme

Quel doux mot. Univers onirique, je suis sûre qu’à la lecture de ces deux mots, des tas d’images vous assaillent.

Définition du mot onirique : Qui a rapport aux rêves.
Définition du mot onirisme : État mental dans lequel on prend ses rêves pour la réalité.
Définition du verbe rêver avec étymologie (XIIe siècle) De l’ancien français resver (« errer »), de re- et *esver (« errer ») → voir desver (« divaguer »), du gallo-romain *esvo(« vagabond »), du latin populaire *exvagus, composé de ex et de vagus (« errant »).
Il avait le sens de « délirer, radoter » et a supplanté songer dans le sens de « faire des rêves en dormant ».

Mais de quoi je parle ?

« Rêver » est un mot qui couvre bien des définitions et utilisations : faire des rêves en dormant, délirer, dire des choses déraisonnables ou extravagantes, être distrait et avoir la tête en l’air, laisser aller librement son imagination (début de quelque chose?), se réfugier, espérer, désirer, méditer, penser, s’imaginer être ou faire, s’absorber de ses pensées… Et quand on lit, alors, n’est-on pas en train de rêver un nouveau monde, de nouveaux personnages, des odeurs, des sensations ? Ne sommes-nous pas alors en train de nous accaparer le rêve que l’auteur a couché sur papier pour en faire notre propre songe ?

Je ne vais pas vous parler des rêves en psychanalyse ni des guides d’interprétation des rêves mais plutôt d’ouvrages qui font largement place au rêve, à l’univers onirique et par conséquent au monde de l’imaginaire ! Pour moi, l’imaginaire est un style de lecture qui peut motiver les plus réticents à la lecture. Bien entendu, il faudra prendre soin de choisir, selon la personne, s’il semble nécessaire de le propulser dans un univers vraiment différents du nôtre ou plutôt dans une portion magique et inconnue de ce même monde. Il n’y a pas de secret pour cela : il faut connaitre le lecteur. Ou les livres qu’on envisage de proposer. NB : nous sommes d’accord qu’Harry Potter a parfaitement sa place dans une sélection onirique, du coup, je ne le mets pas, trop évident. 

Voici ma sélection

Si j’ai choisi Le Songe de Tarryn Fischer, au delà de l’évidence du titre, c’est parce que cette roman est très atypique. Tout part d’un rêve qui va prendre une immense place dans la vie de l’héroïne, qui aura bien du mal à renoncer à ce qu’elle a vu lors de son rêve. Et si ce songe était son guide ? Ma chronique.

Pour L’empire de sable de Kayla Olson, vous allez peut-être trouver cela plus tiré par les cheveux et pourtant, la motivation de l’héroïne provient du rêve incroyable d’un scientifique, un homme visionnaire, son père. Ma chronique.

The Vanishing Girls de Laura Thalassa repose véritablement sur l’univers onirique puisque les personnages que l’on rencontre sont des téléporteurs. En effet, ils peuvent se télétransporter au dernier lieu auquel ils pensent avant de s’endormir. Leurs rêves sont donc des portails. Ma chronique.

Grisha, tome 1, Les orphelins du royaume de Leigh Bardugo m’apparait aussi pertinent dans cette sélection. D’abord parce que nous sommes dans un univers totalement imaginaire, que nous rencontrons des personnages doués de capacités extraordinaires mais aussi parce que notre héroïne saura comprendre l’un de ses rêves. Ma chronique arrivera sous peu.

Sous le même ciel d’Erika Boyer est un roman réaliste, qui ne s’inscrit pas dans la littérature de l’imaginaire bien qu’étant fiction. Mais s’il figure ici, c’est pour les longues heures que peuvent passer nos héros à contempler le ciel. Les yeux dans les étoiles, sous le même ciel, les rêves sont palpables. Ma chronique.

Pour Les filles de Roanoke d’Amy Engel, le thème du rêve sera abordé sous la forme de celui d’une petite fille qui rêve d’un endroit où on lui refuse d’aller. Quelques années plus tard, elle confrontera son rêve à la sordide réalité. Ma chronique.

Celui-ci pourrait sembler évident de par son titre, mais non, c’est bien plus que cela. Celle dont j’ai toujours rêvé aborde un sujet tabou et délicat sous le jour de l’amour et de la tolérance. Les adolescent transgenre ont rêvé et continue de rêver d’être accepté pour ce qu’ils sont réellement et non pour ce qu’on voudrait qu’ils soient. Un roman magnifique à faire libre absolument. Ma chronique.

Quelques minutes avant minuit est un roman que je n’ai pas réussi à chroniquer, de peur d’en dire trop. J’ai choisi de le lire dans sa version illustrée et il est juste merveilleux, poignant. Je vous le recommande, ce n’est pas une histoire ordinaire.

Les arpenteurs de rêve, tome 1, Chimère captive est arrivé chez moi dans le cadre d’un livre voyageur. Si je n’ai pas aimé ma lecture, force est de reconnaitre que le rêve est prédominant dans ce roman jeunesse. Ma chronique

Quand Bernard Werber explorait la vie après la mort, j’étais déjà fascinée.  Mais en explorant les rêves dans le Sixième Sommeil, il m’a totalement transportée également, sur des pistes inattendues et parfois inquiétantes. Êtes-vous prêts à aller plus loin de vos rêves ?

Enfin, un ouvrage magnifique, qui je sais, n’est pas le plus facile à lire tant l’émotion y est présente. Les derniers jours de Rabbit Hayes nous permettent d’accompagner une femme en phase terminale et sa famille qui doit accepter l’inévitable, son départ. Alors qu’elle s’ombre peu à peu, ses rêves la renvoient vers ses plus beaux moments avec l’homme qu’elle a toujours aimé. Ma chronique.

Bon dimanche et prenez le temps de rêver, et pourquoi pas de nous partager des livres qui vous plaisent dans le registre de l’onirisme !

Images Freepik (hors couvertures de livres)

Petit rappel des concours : The air he breathes (qui n’est plus un concours flash) format poche, Rebelle du désert format poche, enveloppe surprise thé, Spring girls grand format, colis chat ou personnalisé. Vous avez juste à cliquer sur les liens et hop vous y serez. 

9 réflexions sur “Calendrier de l’avent jour 10 – 10 décembre : Onirisme

  1. Vampilou fait son Cinéma dit :

    Le dernier roman dont tu parles me fait inévitablement penser à « Quelques Minutes Après Minuit », le rêve a une place tout aussi importante pour notre petit héros et c’est une histoire qui m’a profondément bouleversé !

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  2. stephsouris dit :

    Encore un super article. Je suis une grande rêveuse, j’aime observer le ciel comme tu le sais, quand je fais ma sophrologie je me laisse emporter dans mes rêves, voyage, exploration de moi-même, tout y passe. Je rêve tous les jours malgré le peu d’heure de sommeil mais les cauchemars hélas je n’ai pas’ encore trouvé moyen de les éviter, cette nuit fut d’ailleurs particulièrement rude.
    Des très bons choix de lectures que tu proposes.

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